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  • « Une grande figure de notre patrimoine » par France Musique
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    Pionnière du féminisme, précurseure d’une écriture féminine française moderne, Yvette Guilbert a inventé l’art du parlé chanté, ancêtre du rap. Reine du café-concert à la Belle Époque, l’amie de Freud immortalisée par Toulouse Lautrec est une grande figure de notre patrimoine. La comédienne et chanteuse Nathalie Joly explore depuis dix ans son oeuvre intemporelle, engagée, drôle, poétique, audacieuse et lui redonne toute sa symbolique contemporaine. (…) L’histoire d’une émancipation. De l’émancipation d’Yvette Guilbert à celle de ses héritières.Par Denisa KERSCHOVA – FRANCE MUSIQUE (Allegreto)

  • « Gatlif est le porte-voix des peuples en mouvement » par Télérama
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    Magiciens de la BO de films gipsy, les compositeurs gitans Tony Gatlif (Gadjo dilo, Vengo…) et Goran Bregovic (Le Temps des gitans, Arizona Dream…) ont imprimé dans nos oreilles des séquences de chants farouches, de passions bohèmes et déglingues festives. Chacun sort un disque et raconte une nouvelle histoire s’inscrivant dans la grande épopée musicale des Balkans. Avec son film « Djam », Gatlif l’indigné, porte-voix des peuples en mouvement, refait ainsi le voyage du rébétiko, blues métis et subversif autrefois ballotté sur les vagues de la mer Egée au gré des migrations du peuple grec. Sa grande réussite est d’avoir restitué la spontanéité et la force cathartique de ces vieilles chansons, avec une instrumentation roots et des interprètes du cru particulièrement émouvants : des hommes et des femmes (dont sa jeune actrice Daphné Patakia) au lamento très oriental et à la voix parfois usée, qui font encore pleurer dans les tavernes d’Athènes en charriant la nostalgie des exilés et [...]

  • « Les musiciens américains se bousculaient dans les clubs et les studios parisie
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    Décédé en juin dernier, notre ami Alain Tercinet nous envoie d’on ne sait où ces nouvelles d’un autre siècle que l’on aborde en 1952 sur une scène parisienne où le message du jazz cool semblait avoir rapidement court-circuité celui du bop, les musiciens français et belges (Henri Renaud et ses amis Jean-Liesse, Jean-Louis Chautemps, Bobby Jaspar et Francy Boland l’ayant assimilé presque en temps réel). Il faut dire qu’en ce début d’années 1950, les messagers du cool (Lee Konitz, Zoot Sims, Jimmy Gourley…) se bousculent dans les clubs et les studios parisiens où ils sollicitent la collaboration des autochtones. Mais voilà qu’en 1953, d’autres messagers, ceux du hard bop, débarquent dans les rangs du big band de Lionel Hampton : Clifford Brown, Quincy Jones, Art Farmer, Jimmy Cleveland, Gigi Gryce, Anthony Ortega… Par toits et gouttières ils échappent à la surveillance de l’épouse-régisseuse d’Hampton qui voudrait leur interdire de rejoindre leurs nouveaux amis français dans les stud [...]

  • « L’attribution d’un Choc était évidente » par Jazz Mag
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    J’avoue : l’attribution d’un Choc était évidente avant même l’écoute de ce coffret eu égard tant au contenu musical – véritable mine d’or – qu’à la qualité du livret, toujours aussi clair et documenté sous la plume du regretté Alain Tercinet. Réécouter un musicien que tout le monde connaît (Webster est dans toutes les compilations jazz) est toutefois toujours riche d’enseignements et cette écoute semblait forcément devoir donner matière à de nouvelles réflexions, tant sur l’homme que sur le jeu. Finalement il n’en est rien : ces quelque vingt-six pièces maîtresses gravées en compagnie de Jack Teagarden, Duke Ellington, Benny Carter, Harry « Sweets » Edison… ne dégagent en effet, au-delà du plaisir habituel, aucune sensation inédite, pour la bonne raison que tout a été dit et analysé au sujet de Webster : une sonorité magnifique (jeune, Webster a d’abord joué du violon), un feeling monstrueux balançant entre le rugueux et le suave à un point parfois caricatural, un placement rythmi [...]

  • « Une décade prodigieuse » par Classica
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    On replonge dans Saint-Germain-des-Prés avec le triple CD composé par Alain Tercinet, qui regroupe trente-sept plages enregistrées par des musiciens américains à Paris et huit autres par le pianiste français Henri Renaud à New York entre 1952 et 1962. Cette décade prodigieuse témoigne du creuset que furent les clubs parisiens, du langage musical commun qui se forgeait sur les deux rives de l’Atlantique et qui paraît aujourd’hui un véritable âge d’or.Par Jean-Pierre JACKSON  - CLASSICA

  • « Ce coffret plonge l’auditeur au cœur d’une véritable frénésie musicale » par S
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    Présentés comme la bande-son de l’exposition parisienne (Centre Pompidou) sur ce mouvement littéraire majeur de l’après-guerre, les trois volumes chronologiques compilés par Bruno Blum plongent l’auditeur au cœur de la frénésie musicale vénérée par ces anticonformistes que furent Kerouac, Ginsberg, Burroughs et consorts. Le CD 1 est consacré aux musiciens et orchestres qui ont nourris ces jeunes auteurs blancs épris de liberté. Le sens du mouvement beat étant une célébration de l’esprit du jazz et du rhythm and blues, on retrouve des grands noms urbains et afro-américains de l’époque, porte-voix d’un bop émergeant. En argot dans le texte (Cab Calloway, Slim Gaillard), dans une forme musicale au swing irrésistible (Dexter Gordon, Gene Krupa, Charlie Parker) ou mâtiné de rythmes afro latin (Machito, Dizzy Gillespie). Les deux autres CD se penchent sur un jazz moderne et branché. Exigeant et parfois controversé (Monk, Davis). On le nomme cool aussi lorsqu’il est joué par G. Mulligan, [...]

  • « Le tout est présenté de manière si mémorable » par Jazz News
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    A l’heure des intégrales ou assemblages économiques (du genre 5 ou 10 albums pour le prix d’à peine plus d’un), et sauf tout le respect qu’on doit à la collection The Quintessence et ses auteurs, on peut s’interroger sur les avantages de deux rondelles d’anthologie… L’écoute et la lecture rassurent. Il faut dire qu’avec les deux Alain (Gerber et Tercinet), l’amateur trouve toujours la lumière. Bien sûr, les faces Dial, Savoy et Bethlehem réunies sur le premier CD ont depuis longtemps la faveur des encyclopédies musicales. Bien sûr, le second CD enquille les moments de bravoure des albums Blue Note partout trouvables à vil prix. Mais nulle part ailleurs vous ne trouverez le tout présenté de manière si parlante, si juste et, pour tout dire, si mémorable. Et « Long Tall » Dexter a désormais droit à son volume dans la collection de la Pléiade du jazz.Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS

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