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« Une belle lecture au service de cette fabuleuse écriture » par Lire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )On ne se lasse ni du « Père Goriot » ni de Balzac. De ce célèbre roman publié en 1842, Bruno Putzulu, ancien pensionnaire de la Comédie-Française, nous propose une belle lecture. La sobriété de son intonation sert fidèlement cette écriture balzacienne qui semble se répandre lentement dans les rues de Paris comme une eau qui, pénétrant partout, cernerait les êtres et les choses, les épouserait, les accorderait dans une même vision étonnée. « Salue-moi, dira Balzac à sa sœur, car je suis en train de devenir tout bonnement un génie. » Vanité ? Nullement. Plutôt la conscience inquiète de se voir submergé par un univers fabuleux, possédé par une force créatrice, comme on peut l’être par la folie. Aussi l’analyse d’Eric Herbette, dans le livret de présentation, me semble spécieuse. Imaginer qu’une transposition cinématographique du roman à notre époque « prendrait l’allure évidente d’une critique sévère du capitalisme », c’est ôter au texte sa puissance d’envoûtement. Plutôt que sociolo [...]
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« Une entente quasi miraculeuse » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )S’il est un label qui œuvre pour la défense et illustration du jazz manouche, c’est bien celui de Frémeaux & Associés. On lui doit, outre l’intégrale de Django en vingt volumes, celle de Romane, en cours de publication et qui en est à sa onzième livraison. En l’occurrence, une rencontre avec un autre guitariste manouche, Stochelo Rosenberg. Elle se décline en un CD enregistré « live » et un copieux DVD dans lequel les deux musiciens parlent de leur vie, de leur découverte de Django, de leur rencontre initiale à Samois, en 1989, de leurs guitares, de leur apprentissage. Sans compter des extraits de répétition, des échanges à bâtons rompus et une captation d’un extrait de leur concert de 2005. Ce que révèlent aussi bien le DVD que le CD, c’est la complicité entre les deux hommes. Elle sourd de leurs propos, de leurs sourires. Quant au plan strictement musical, ce qui aurait pu être la confrontation de deux virtuoses révèle, au contraire, une entente quasi miraculeuse. Une complément [...]
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« 69 titres pour le jazzfan aimant la tequila et … » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Lorsqu’il est saturé d’anglais, de walking bass et de bourbon, le jazzfan aime se servir une tequila en écoutant ses crooners préférés emprunter la langue de « Besame Mucho » ou prêter à « Rosa Morena » de Dorival Caymmi la langue de Jon Hendricks. Ces 69 titres sont pour lui (boissons non incluses, mais livret de 28 pages). Avec évidemment Nat King Cole, Harry Belafonte et Robert Mitchum, mais aussi Mel Tormé « Frenesi », Chano Pozo avec les Bopmen de James Moody « Tin Tin Deo », Julie London « Desafinado » ou Eartha Kitt « Shango » …Par Alfred SORDOILLET – JAZZ MAGAZINE
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« Des prises de son légendaires » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Musique filmée sans l’image plutôt que musique de film, cette réédition restitue pour la seule oreille les solos de Willie « The Lion » Smith, Zutty Singleton, Cozy Cole, Sister Rosetta Tharpe et John Lee Hooker, les duo Milt Buckner / Jo Jones et Cliff Jakson / Zutty Singleton, Buck Clayton et les Panassié Stompers, le trio Charlie Shavers / André Persiany / Manzie Johnson, le Buddy Tate Celebrity Club et l’office dominical d’une église évangéliste à Philadelphie. Des prises de son légendaires.Par Alfred SORDOILLET – JAZZ MAGAZINE
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« Ces trois CD sont de véritables trésors » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Rassembler en un même coffret des enregistrements à l’origine éparpillés amène à une reconsidération bénéfique, à condition qu’un fil directeur thématique mette en valeur le sens du domaine regroupé. C’est le cas avec le formidable coffret qu’Alain Tercinet consacre aux chanteurs et chanteuses de la « West Coast », c’est-à-dire captés à Los Angeles et Hollywood entre 1953 et 1961. Si certains noms sont relativement connus, tels Julie London, Peggy Lee, Mel Tormé, Doris Day, Sammy Davis Jr. Ou… Marilyn Monroe, d’autres le sont moins aujourd’hui, et ce n’est pas justice. Mis en lumière par des arrangeurs qui admiraient Darius Milhaud ou Stravinsky, ces vocalistes étaient souvent moins conformistes que l’on ne le croyait, toujours d’une belle élégance et d’une décontraction qui n’exprimait sans doute pas l’état réel de leur esprit, mais une grâce faite à l’auditeur. Ces trois CD, reflets d’une époque qui baignait dans un optimisme confiant dans l’avenir, sont assurément de véritables [...]
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« La reprise peut devenir un art en soi » par Dernières Nouvelles d’Alsace
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ils avaient les oreilles dressées en direction des États-Unis où tout bougeait quand l’Hexagone était encore figé dans une musique d’après-guerre : les Yéyés ont abondamment puisé dans le vivier du rock américain, adaptant à tour de bras les tubes qui au même moment faisaient rage outre-Atlantique. L’exemple avait été donné très tôt, par une Édith Piaf pas vraiment de la même génération que les Johnny Halliday, Richard Anthony, Chaussettes Noires ou Chats Sauvages. En 1955, elle enregistrait ainsi L’Homme à la moto qui n’était autre qu’une adaptation d’un hit des Cheers, intitulé "Black denim trousers andmotorcycle". François Jouffa, pour le compte du label Frémeaux & Associés, signe une anthologie qui compile, en trois CD, les principaux titres des yéyés, couvrant la période 1955-1962, faisant suivre chacun d’eux par le titre original (Yéyé VO/VF). On s’aperçoit que la reprise peut devenir un art en soi. Souvenirs de Barbara Evans, devenu avec Johnny Hallyday Souvenirs, souveni [...]
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« Historique ! » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Premiers rockers à venir jouer en France, Bill Haley et les Comets ont mis le feu à l’Olympia les 14 et 15 octobre 1958. Avec le recul, c’est savoureux. Car ce rock and roll qui apparaît comme nouveau aux spectateurs français ne l’est déjà plus d’un strict point de vue musical. Bill Haley et son bien-nommé orchestre n’ont été que des comètes dans la créativité rock and roll, d’abord en avance sur leur temps puis constamment en retard, figés dans une formule rabâchée sur scène comme un disque mais tellement présente dans l’imaginaire rock qu’elle s’est toujours maintenue comme la queue de ladite comète dans l’espace. Habillé en adulte chic, accroche-cœur bien ciré, accompagné par des ex-jazzmen ou countrymen, jouant d’instruments peu rock comme la steel guitar, interprétant un répertoire rempli de « vieilleries », Bill Haley apparaît quand même comme le sommet du rock and roll, apportant une énorme bouffée de liberté à des jeunes qui n’attendaient que ça pour s’évader du carcan soc [...]
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« Un document à la valeur inestimable » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Ce coffret enrichit de vingt-cinq titres l’édition originale de la bande sonore de « l’Aventure du Jazz » qui fut à l’époque publiée en LP par le label Jazz Odyssey. Le film fut tourné entre 1969 et 1972 par Louis et Claudine Panassié. Y figurent la formation de Dick Vance, le Celebrity Club Orchestra de Buddy Tate et les Panassié Stompers, un groupe rassemblé pour la circonstance, les pianistes Willie « The Lion » Smith et Cliff Jackson et l’ensemble de Milt Buckner avec Jo Jones. On entend Memphis Slim, John Lee Hooker et Sister Rosetta Tharpe à leur meilleur. La part belle est faite aux batteurs avec des démonstrations de Zutty Singleton, Cozy Cole et Michael Silva. Tous ces musiciens jouent un jazz authentique qui n’a pas pris une ride. Le film présente aussi les formidables danseurs de Lou Parks et démontre ainsi le lien évident entre danse et jazz. Tout n’est pas parfait, comme la fin abrupte de « Tin roof blues », mais ces imperfections mineures n’ôtent rien à la valeur ine [...]