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« Un disque qui rend hommage au rebetiko » par DNA
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« C’est d’abord un film de Tony Gatlif. C’est aussi, grâce au label Frémeaux et associés, un disque qui rend hommage au rebetiko. Comment une telle musique, marquée par l’histoire et ses violences, éprise d’un profond sentiment de liberté, portée par la mélancolie des plus déshérités n’aurait-elle pas pu toucher l’âme de Tony Gatlif ? C’est lors d’un voyage effectué en Turquie, en 1983, que le cinéaste des Roms et des communautés aux semelles de vent découvre le rebetiko, cette musique des bas-fonds d’Athènes et de Thessalonique, apportés avec leur baluchon par les Grecs d’Asie mineure chassés par Atatürk lors de ce que la mémoire collective hellénique a retenu sous le nom de la Grande Catastrophe de 1922/1923. Cette musique, marquée par l’influence orientale, le métissage des cultures, où cohabitent l’oud et le bouzouki, est au coeur de son film Djam. « C’est une musique de malaimés, mais de gens fiers d’être ce qu’ils sont », commente Tony Gatlif. Il en restitue, dans cette band [...]
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« Une lecture à proprement inouïe » par le Magazine Lire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Si notre prison est sans fenêtre, notre destin sans issue, toutefois demeure la possibilité de les chanter jusqu’à l’ivresse. Avec « Les Soliloques du pauvre » et « Le cœur populaire » de Jean Rictus (1867-1933) lus par Daniel Mesguich, c’est l’expérience de la subordination de la misère à la beauté d’un chant qui nous est offerte. On connaît l’immense talent de l’acteur. On sait que le poète fascina Céline et Queneau, que Mallarmé trouva « géniale » sa réinvention de la langue loin des « mots de la tribu ». Avec cet enregistrement, on découvre ce qu’une lecture peut avoir de proprement inouï. D’autres acteurs (et pas des moindres), des chanteurs également se sont lancés dans la récitation de ces poèmes. La Maison de la poésie invita même un rappeur qui s’en était emparé. Seul Daniel Mesguich pouvait délivrer le verbe et le rythme de Jehan Rictus de la légende que les autres se plaisent à entretenir dans leur interprétation. Bien sûr le poète eut une enfance difficile, connut la f [...]
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« Un témoignage enthousiasmant de ces soirées parisiennes » Par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Que dire d’un autre inédit prestigieux présentant en deux CD les concerts de l’orchestre de Duke Ellington à l’Alhambra de Paris en octobre et novembre 1958 ? Vingt-deux morceaux et medleys font revivre dans d’excellentes conditions acoustiques la présence sonore soyeuse, parfois féroce, mais toujours empreinte d’une belle délicatesse harmonique, de la formation du Duke. Les solistes sont de première classe (spécialement Paul Gonsalves, Clark Terry, Johnny Hodges, Sam Woodyard), la version de « Diminuendo ans Crescendo in blue » rappelle celle, historique, de Newport deux ans auparavant. L’occupation favorite d’Ellington, davantage que jouer ou composer, était d’écouter son orchestre. Le témoignage enthousiasmant de ces soirées parisiennes ne peut que nous incliner à partager son choix.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« Sa dextérité instrumentale est sans failles » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ce pianiste alsacien est diplômé de l’Académie de Bâle. Son éclectisme musical va du jazz au reggae en passant par le blues, la chanson française et…. le Ragtime et le Boogie Woogie. C’est son deuxième album pour Patrick Frémeaux, après « Rag ‘n Boogie » (FA 8507) et sa dextérité instrumentale est sans failles. Ce n’est pas pour rien qu’il a été invité à donner un concert apprécié au fameux Scott Joplin Festival 2016 à Sedalia, Missouri. Il a aussi écrit une méthode de Boogie Woogie publiée par les Éditions Henry Lemoine en 2016. C’est une musique qu’il préfère interpréter en solo et il déploie tout son savoir-faire dans ces 14 faces instrumentales de A La La (A = la note la !) en medium au bien balancé Quelques Flocons inspiré par le fait que ces enregistrements ont été réalisés en hiver comme un Winter Boogie plus enlevé, en passant par des faces rapides qui donnent envie de bouger en rythme comme Chapel Street Boogie et Charlie’s Boogie. On notera de bonnes doses d’humour qua [...]
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« On aime ! » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On peut saluer cette initiative de remettre à disposition des amateurs de jazz (surtout) mais aussi de blues et de gospel, de larges extraits de la bande son d’un film réalisé par Louis et Claudine Panassié à la fin des sixties, sous la direction tutélaire du père Hughes bien entendu. Deux long playings étaient parus en 1971 mais il restait de nombreuses faces inédites qui prenaient la poussière sur des étagères, entre autres, des faces de tournages de 1972, postérieures à la parution des LP. Le passage du vinyl au laser a permis d’ajouter 30 minutes de musique à chacun des deux volumes et il y en a encore en réserve de quoi faire un volume 3, voire 4. Les amateurs de blues se régaleront de faces gravées à Montauban en 1969 : deux de Memphis Slim dont l’une, à sa demande est traduit en live par Madeleine Gautier (Beer Dinking Woman – La Buveuse De Bière) et deux faces de John Lee Hooker. Quant aux amateurs de gospel, ils y trouveront aussi leur compte avec 6,35 minutes d’un serv [...]
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« Recommandé sans réserves comme toute la série » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Et voici le troisième volume (sur 4) issu de la bande son d’enregistrements filmés par la Television Enterprise Corporation en 1961 en Californie. Comme dans les autres volumes on retrouve, dans ces 21 faces, un mélange de quelques Negro Spirituals, de Gospel Songs plus nombreux et pris aux meilleures sources et de quelques Hymnes. Mahalia Jackson y déploie son talent exceptionnel fait de convictions religieuses en béton, d’un charisme hors normes et d’une sensibilité exacerbée à fleur de peau alliés à une diction impeccable et à un dynamisme communicatif qui transcendent aussi les morceaux lents, plus solennels et introvertis comme Just Tell Jesus, Nobody Knows The Trouble I’ve Seen, The Holy Bible, I Surrender All, etc. Il faut dire qu’elle bénéficie d’un soutien sans failles de ses partenaires, surtout de sa pianiste, la sensationnelle (et sous-estimée) Mildred Falls. On notera ici les faces empruntées aux grands compositeurs de gospel de l’époque comme Thomas A. Dorsey (It’s [...]
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« Cette anthologie est un MUST absolu » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Clifton Chenier (1925-1987) est un musicien génial qui a quasiment inventé à lui tout seul un style musical, le Zydeco, un mélange parfait de blues, de R&B, de pop et de musique cajun. Il en est à l’origine en tout cas. Il est né près d’Opelousas dans le sud-ouest de la Louisiane dans une famille de musiciens (accordéonistes, guitaristes, violonistes et joueurs de rubboards). Adolescent, Clifton apprend à jouer de l’accordéon diatonique (un ton) et son frère Cleveland (1921-1991) joue du rubboard. Ils se produisent dans les bals du samedi soir (les fais-do-do) tout en assumant des petits boulots (agriculteurs, chauffeurs pour Gulf…) et, dès 1941, Clifton passe à l’accordéon chromatique (tous les tons) tandis que Cleveland passe du rubboard en bois au frottoir en fer blanc qu’il « caresse » avec six décapsuleurs de bouteilles à chaque main. Ils inventent la musique zydeco moderne, montrant la voie à des douzaines d’orchestres de ce genre, encore extrêmement populaires en Louisian [...]
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« Pourfendeur de la scolastique » par Le Figaro
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Héritier ? Onfray l'est assurément. L'auteur duTraité d'athéologie, pourfendeur de la scolastique, vit comme un moine (il projetait de l'être dans sa jeunesse mais, comme il le confie, il est compliqué d'être moine sans avoir la foi !). Toujours vêtu de noir, il travaille sans cesse. Peut écrire jusqu'à 25.000 signes par jour. Enseigne dans son Université populaire sans en tirer profit. Un moine qui cependant ferait le tour du monde. Traduit dans de nombreux pays, Michel Onfray a un agenda de père abbé. Les médias se l'arrachent et il ne se passe pas un trimestre sans qu'il fasse la une d'un magazine. »Par Vincent TREMOLET DE VILLERS - LE FIGARO