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« Que du Bonheur ! » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Véloce, perfectionniste à la technique inégalable, son de guitare d’une grande pureté, à l’instar de Charlie Christian et Django Reinhardt, Wes Montgomery considéré comme l’un des plus brillants guitaristes de jazz aurait influencé Kenny Burrell, George Benson, Pat Metheny, Steve Howe du groupe Yes … Né le 6 mars 1923 à Indianapolis, John Leslie « Wes » Montgomery n’a que 19 ans quand il entend « Solo Flight » de Charlie Christian. Il s’achète une guitare et s’attaque à reproduire ses solos. Ses débuts se font avec ses deux frères : Buddy (pianiste) et Monk (contrebasse), puis Lionel Hampton l’engage de juillet 1948 à janvier 1950 aux côtés de Fats Navarro et Charlie Mingus. Cannonball Adderley, à son tour, le repère lors d’un concert au Missile Room d’Indianapolis. Subjugué par ce précoce et dynamique musicien, il le conseille au producteur de la firme Riverside Records : 2 albums « The Wes Montgomery Trio » et l’incontournable « The Incredible Guitar Of Wes Montgomery » sortent [...]
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« Des arrangements de très belle facture » par Chant Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Retour de Sara Longo, accompagnée poly-instrumentiste vénitien Alvise Seggi, pour des réinterprétations des Beatles – entre autres – dans le tonique Mystery Tour. Des arrangements de très belle facture.L’idée de Mystery Tour est venue d’une passion commune de Sara Longo et Alvise Seggi pour les mélodies des quatre de Liverpool. Avec l’irruption de différents instrumentistes – du violon de Matteo Gallus aux percussions de Dudu Kouaté – cet album permet par une volonté d’épure de donner la pleine expression de ses compositions revisitées de belle manière.CarMystery Tour va au-delà de l’univers déjà riche des Beatles avec des versions aussi originales que Eleanor Rigby, Let il be et Come Together, marqué de la présence à la batterie de Nicolas Angelucci. De fait, on y retrouve aussi dans leurs productions des versions de mélodies de Mercedes Sosa, Cesaria Evora (la belle Alfonsina y el mar) et Camille, conférant à l’ensemble une belle résonance féministe en forme d’hommage à des fe [...]
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« Quelle voix ! » par Couleurs Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Mystery Tour, le nouvel album de la chanteuse franco-italienne Sara Longo et du poly-instrumentiste Alvise Seggi, est une invitation à la rêverie et principalement une relecture audacieuse et sensible du répertoire des Beatles. Quelle voix !Sara Longo que nous avions pu écouter toujours avec un égal bonheur dans les clubs de jazz parisiens, frappe fort avec cet album plein de surprises et de délicatesse.Et quel son d’ensemble ! Grâce au jeu et à la rythmique d’Alvise Seggi.Des couleurs vives et tendres à la fois, un vrai son de groupe sur des compositions originales, comme par exemple « All that Matters is Today » que nous avons pensé, à la première écoute, être un inédit retrouvé des Beatles, ou comme sur des reprises de femmes qui ont fait l’Histoire du Jazz, Carla Blay ou Mercedes Sosa.Il s’agit d’une relation symbiotique, un pari audacieux où chacun met en valeur le talent de l’autre, créant une expérience musicale qui invite à une écoute attentive, à s’immerger entre deux m [...]
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« Une réappropriation sensible et délicate » par Action jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La chanteuse franco-italienne Sara Longo s’est associée au contrebassiste, violoncelliste poly-instrumentiste vénitien Alvise Seggi pour nous faire voyager dans les mélodies des Beatles. Des arrangements jazz certes mais aussi des versions intimistes et épurées où les sonorités dominantes de cordes, vocales, de contrebasse, de violoncelle se mêlent aux percussions parfois à l’orgue Hammond ou au trombone. Les Beatles ont souvent été repris par des jazzmen mais ici il y a un pas de côté de fait, une réappropriation sensible et délicate aux sonorités différentes. On retrouve de grands titres des Fab Four (ils l’étaient presque tous !) comme un « Let it Be » aérien a cappella, quasi religieux, précédé du très osé dans ses propos « Come Together » dans une innovante version brute voix-batterie-contrebasse très blues. Le très indi-folk « Norwegian Wood » se charge d’électricité avant de laisser la place à un duo voix trombone arbitré par une contrebasse volontaire. « Across the [...]
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« Un poète à six cordes » par TSF Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On le surnommait “mille-pates”, rapport à ses deux grandes paluches qui couraient sur le manche de sa guitare. Henri Crolla, un poète à six cordes. L’un des musiciens les plus discrets et méconnu du jazz en France, intime de Jacques Prévert, Yves Montand et Django Reinhardt. “C’était le guitariste le plus étonnant que j’ai connu depuis Django”, écrira d'ailleurs à sa mort André Hodeir dans la revue Jazz Hot. “Après lui, dira Naguine, la veuve de Django, il n’y a plus de guitaristes”. « Par TSF JAZZ
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Interview de Stéphane Carini par Franck Médioni – Couleurs Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Stéphane Carini publie un livre, Les alchimies discrètes d’Henri Crolla, et un coffret de deux CDs aux Editions Frémeaux, sur un musicien singulier à la trajectoire météorique (1920-1960) : le guitariste Henri Crolla. Entretien. Mon éveil à la musique est indissociable de ma prime enfance… En effet, dès l’âge de 8 ans, mon père (guitariste, auteur-compositeur pour Yves Montand et Francis Lemarque), m’a initié au jazz dans sa majesté : Louis Armstrong, Ben Webster, Ella Fitzgerald, Oscar Peterson et bien sûr Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Mais très vite, il a attiré mon attention sur la diversité des expressions, l’éclectisme (ce qui pour lui signifiait : la chanson mais aussi Bach, Debussy, Ravel). Fort logiquement, mon père m’a donc fait écouter un « autre » guitariste, qui avait beaucoup écouté Django mais qui était parvenu à se forger sa propre personnalité, c’était Henri Crolla (les faces splendides avec Maurice Vander et Maurice Meunier). Je n’ai pas immédiateme [...]
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Un « superbe coffret » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )[…] Avec son principal associé, Boris Vian, ils ont composé La Java des bombes atomiques, Je bois, Johnny fais-moi mal qui sera un succès par la chanteuse-comédienne Magali Noël… Le coffret de trois disques proposé par Frémeaux & Associés reprend les vinyles 45 tours et 3 albums 33 tours du dynamique compositeur, dont Go...Go...Goraguer, comprenant l'époustouflant Gogo's Goggles […]. Pour la découverte du monde instrumental d'Alain Goraguer, je vous recommande, sans hésiter, l'acquisition de ce superbe coffret. Bruno Marie - Blues & Co
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« Rend enfin justice au guitariste » par l’Humanité
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le souvenir du virtuose franco-italien mort à 40 ans est longtemps resté enfoui. La réédition d’une partie de son œuvre, accompagnée d’un essai biographique, rend enfin justice au guitariste, ami et inspirateur de Prévert, Piaf, Montand ou Higelin. La scène est immortalisée par Woody Allen dans son film Accords et désaccords (1999) : un jeune guitariste, joué par Sean Penn, est tétanisé par la présence de Django Reinhardt, dont on voit poindre les chaussures au bas d’un escalier. Il est fort probable que le réalisateur ait eu vent de l’expérience vécue par Henri Crolla, guitariste parmi les plus influents de son temps, mort à 40 ans en 1960, qui raconta trait pour trait l’anecdote. Du souvenir de Crolla, il ne reste aujourd’hui plus grand-chose et il faut savoir gré à la maison Frémeaux d’exhumer une partie de son œuvre et à Stéphane Carini d’accompagner cette réédition d’un remarquable essai sur le guitariste virtuose. Une biographie qui refuse la linéarité des dates pour [...]