L’histoire est connue : dans la Zona Sul de Rio de Janeiro à la fin des années 50, de jeunes gens modernes étaient en train d’affirmer une sensibilité nouvelle, irriguée par l’inspiration d’un diplomate-poète en mal de symbolisme - le Père – le classicisme renouvelé d’un disciple de Debussy et Villa-Lobos – le Fils – et l’intransigeance sagement folle d’un sambiste contrarié – le Saint-Esprit. Le miracle advint : fruit de contributions individuelles, la bossa-nova dépassa l’orthodoxie pour ranimer les flammes vacillantes de l’universellement beau avant le tout post-moderne. C’est précisément en ce sens que ce précieux recueil sanctifie les œuvres de Vinicius, Tom et João pour ce qu’elles sont : des classiques de tout éternité.
Par Bruno GUERMONPREZ - VIBRATIONS
Par Bruno GUERMONPREZ - VIBRATIONS