Des histoires que les comédiens parviennent à faire revivre avec opulence par Quotidien du Médecin

Ode à la nature, qu’elle soit humaine ou pas, Les lettres de mon moulin, autrefois contées par Fernandel, le sont à présent par deux comédiens dont l’un, s’il n’est pas provençal, s’y entend quand même pour nous faire écouter les cigales…Le 26 février prochain, c'est-à-dire demain, cela fera quarante ans exactement que Fernandel nous a quittés, lui qui, entre autres faits d’armes, a immortalisé – et avec quelle verve – Les lettres de mon moulin, d’Alphonse Daudet. Un demi-siècle plus tard, Ariane Ascaride et Roland Giraud ont repris le flambeau, se partageant l’intégralité des lettres [en deux volumes]. Dans cette deuxième partie, on retrouve des œuvres moins connues, comme Les oranges ou Nostalgie de caserne, mais aussi de plus célèbres, qui ont laissé en mémoire la voix du grand comédien marseillais : Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, ou le succulent Le sous-préfet au champs, des histoires que les deux comédiens parviennent à faire revivre avec opulence, en se gardant bien de tenter d’imiter le style, forcément inimitable, de leur illustre prédécesseur…
Par B.R. – QUOTIDIEN DU MEDECIN