« Des mélodies éternelles » par Chants… Songs

« Avec Edith Piaf 1958-1962, « Live in Paris », on retrouve la Môme dans des enregistrements rares et avec des témoignages originaux. La collection « Live in Paris » permet de retrouver des prestations « live » dans des versions restaurées. Et l’on est presque surpris de découvrir, à côté de mélodies éternelles (de La Foule à Mon manège à moi, via l’incontournable Milord, signé Moustaki), des enregistrements moins connus. Ainsi quand Jean Cocteau présente celle qu’il admirait tant dans un extrait du Bel indifférent ou en découvrant Joseph Kessel présentant la chanteuse au Gala de la Tour Eiffel le 25 septembre 1962 lors d’un évènement organisé lors du lancement de Le Jour le plus long. Accompagnée de l’orchestre de Jean Leccia, elle y chante Le Droit d’aimer et Non, je ne regrette rien.  Il y a encore la voix si célèbre de Pierre Brasseur lisant une lettre à Edith Piaf sur Mon manège à moi. Le tout est accompagné de duos qui prouvent que, malgré le temps qui passe, il y a encore quelque chose à découvrir sur ce mythe de la chanson. Une artiste qui lançait à un journaliste de Libération en 1959 : « Plus on a de la souffrance, plus on a de la joie ». Et en écoutant ce « Live in Paris », on ne peut que se souvenir de la phrase de sa grande amie, Marlène Dietrich : « Le seul mot qui puisse remplacer le mot Paris c’est le mot Piaf. »
Par François CARDINALI – CHANTS SONGS