Dany Doriz a deux casquettes. Il est depuis les années 1970 propriétaire du plus ancien club de jazz de la capitale encore en activité, le Caveau de la Huchette, haut-lieu mondial du jazz de danse et classique, et vibraphoniste. Son amour pour le vibraphone lui est venu à l’écoute du Modern Jazz Quartet (MJQ), où officiait Milt Jackson, puis avec Lionel Hampton, dont il est le plus fidèle disciple. Dans « Anthologie Dany Doriz All Stars – 1962-2021 » (3 CD, Frémeaux & Associés), cet expert en fines lames et chef d’orchestre fait le bilan de près de 60 ans de carrière. Il a convoqué la quasi-totalité des jazzmen (et jazzwomen) avec lesquels il a partagé cet amour pour le swing et l’âge d’or du jazz dansant. Sur des documents rares, voire inédits, figurent ainsi Stéphane Grappelli, Lionel Hampton, Claude Bolling, Rhoda Scott, le bluesman Memphis Slim, Maxim Saury, mais aussi Manu Dibango, Sacha Distel (le guitariste pas le crooner) ou encore Christian Morin (le clarinettiste pas l’homme de radio et de TV. Du beau monde pour une leçon de swing !
Par Didier PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN HEBDO
Par Didier PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN HEBDO