ELLINGTON, Edward “Duke” (1899-1974) piano, compositeur et chef d’orchestre.
Né à Washington, il suit des études artistiques avant de choisir la musique en 1918. En 1924, il rassemble ses premiers Washingtonians [Arthur Whetsol (tp), Otto Hardwicke (as), Sonny Greer (dm)…] qui constitueront l’ossature de son futur orchestre, lequel s’étoffe en 1925-27 avec l’arrivée de Bubber Miley (tp) et Tricky Sam Nanton (tb), spécialistes de la sourdine wa-wa et grands artisans de la période jungle. En 1927, l’orchestre est engagé au célèbre Cotton Club où il restera jusqu’en 1931. En 1933, il donne ses premiers concerts à Londres et à Paris. Durant cette décennie, Duke Ellington met au point des formules concertantes qui mettent en valeur ses solistes : Cootie Williams et Rex Stewart (tp), Johnny Hodges (as), Harry Carney (bs), Barney Bigard (cl), etc., qu’il accompagne sur leurs disques en petite formation. Après sa rencontre avec l’arrangeur Billy Strayhorn, l’orchestre expérimente de nouvelles formes tout en s’inscrivant dans l’ère du Swing et faisant découvrir de nouveaux solistes comme Ray Nance (tp, vln), Ben Webster (ts) ou l’extraordinaire Jimmy Blanton (b), mort hélas trop tôt. Les années 40 sont celles où le Duke commence à écrire ses grandes suites orchestrales qui fourniront les morceaux de choix de ses concerts dans le monde entier avant qu’il n’aborde le domaine de la musique sacrée.
Duke Ellington a réussi la gageure d’inventer et de faire connaître partout une musique à la fois savante et populaire qui représente, en quelque sorte, la synthèse admirable de tout l’art musical afro-américain, des sonorités brutes et sombres du blues aux arrangements complexes et sophistiqués. Son big band, qui comprit dans ses rangs quelques-uns des plus grands solistes du jazz et qui, tous, ont enrichi une palette sonore flamboyante, reste le modèle inimitable vers lequel tout chef d’orchestre et tout arrangeur se tourne. Avec Louis Armstrong, Duke Ellington est considéré comme le plus grand musicien de jazz.
Jean Buzelin
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO DUKE ELLINGTON)
« Mémorable, ce souvenir de Claude Bolling qu’il avait livré dans son interview à Jazzman en février dernier et qu’il vient de reprendre à l’antenne de RFI, à propos de sa rencontre (à venir) avec Duke Ellington : ‘J’avais obtenu un rendez-vous avec Duke, c’était au milieu des années 1950, mais j’étais tellement impressionné qu’une fois arrivé devant la porte de sa chambre d’hôtel, je suis reparti…’ » par Jacques Denis, Jazzman.
Voir CD Duke Ellington, The Quintessence, FA 204 & 236 ; Plaisir d’Ellington, FA 170 ; Johnny Hodges, The Quintessence, FA 216.
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO DUKE ELLINGTON)
« Mémorable, ce souvenir de Claude Bolling qu’il avait livré dans son interview à Jazzman en février dernier et qu’il vient de reprendre à l’antenne de RFI, à propos de sa rencontre (à venir) avec Duke Ellington : ‘J’avais obtenu un rendez-vous avec Duke, c’était au milieu des années 1950, mais j’étais tellement impressionné qu’une fois arrivé devant la porte de sa chambre d’hôtel, je suis reparti…’ » par Jacques Denis, Jazzman.
Voir CD Duke Ellington, The Quintessence, FA 204 & 236 ; Plaisir d’Ellington, FA 170 ; Johnny Hodges, The Quintessence, FA 216.