Cette anthologie, dûment concoctée par le maestro Gérard Herzhaft qui signe, comme d’habitude, un livret riche en enseignements, tombe à pic pour rappeler à notre bon souvenir un pianiste/chanteur un peu tombé dans l’oubli. Gérard a sélectionné les meilleurs moments, entre 1940 et 1961, de la longue carrière de Memphis, sur 3CDs qui montrent bien ses diverses facettes, qui ont, bien sûr, marqué la scène blues mais ont aussi influencé des artistes R’n’R et folk. Ceci fait que l’écoute n’est jamais lassante, même lorsque le rythme est plus lent et ça balance sérieusement sur certains morceaux (ex. Love my baby). – GH
La lecture du livret a ravivé quelques souvenirs parfois un peu vagues, et l’écoute du coffret a confirmé l’importance de ce musicien, non seulement dans l’histoire générale de la musique, mais surtout, pour nous, parce que Memphis Slim fut un de ces artistes qui firent le lien , directement, par leur présence, entre les USA et notre pays. Né dans un milieu musical (son père musicien tient un club à Memphis) il n’a rien du « pauvre Noir rural » des clichés « blueseux ». Il perfectionne son apprentissage Avec Roosevelt Sykes, tourne abondamment dans le Sud part seul à Chicago à la fin des 30’s où il rejoint Big Bill Bronzy. « Peter Chapman » devient Memphis Slim grâce au producteur Lester Melrose qui l’enregistre dès 1940. Avec ses HouseRockers, il développe une forme urbaine et stylée de blues (avec sax, batterie) qu’on connaîtra sous l’appellation « rhythm & blues ». Memphis suit l’évolution musicale, intègre la guitare électrique (MT Murphy) qui embrasse alors le rock’n’roll. Puis il part à New York, dans la mouvance « folk », avec Bob Dylan, Joan Baez, et une première tournée en Europe. En 1962 il devient « ambassadeur » du blues, épouse Christine et s’installe à Paris. Ceci n’est qu’un aperçu du livret ! Reste aussi à écouter la virtuosité de ce pianiste sur 60 titres répartis en 3 périodes, reprennent l’essentiel, de Memphis à Chicago, puis Memphis Slim USA, et la période européenne, avec un nombre impressionnant de compositions. JB – LE CRI DU COYOTE
La lecture du livret a ravivé quelques souvenirs parfois un peu vagues, et l’écoute du coffret a confirmé l’importance de ce musicien, non seulement dans l’histoire générale de la musique, mais surtout, pour nous, parce que Memphis Slim fut un de ces artistes qui firent le lien , directement, par leur présence, entre les USA et notre pays. Né dans un milieu musical (son père musicien tient un club à Memphis) il n’a rien du « pauvre Noir rural » des clichés « blueseux ». Il perfectionne son apprentissage Avec Roosevelt Sykes, tourne abondamment dans le Sud part seul à Chicago à la fin des 30’s où il rejoint Big Bill Bronzy. « Peter Chapman » devient Memphis Slim grâce au producteur Lester Melrose qui l’enregistre dès 1940. Avec ses HouseRockers, il développe une forme urbaine et stylée de blues (avec sax, batterie) qu’on connaîtra sous l’appellation « rhythm & blues ». Memphis suit l’évolution musicale, intègre la guitare électrique (MT Murphy) qui embrasse alors le rock’n’roll. Puis il part à New York, dans la mouvance « folk », avec Bob Dylan, Joan Baez, et une première tournée en Europe. En 1962 il devient « ambassadeur » du blues, épouse Christine et s’installe à Paris. Ceci n’est qu’un aperçu du livret ! Reste aussi à écouter la virtuosité de ce pianiste sur 60 titres répartis en 3 périodes, reprennent l’essentiel, de Memphis à Chicago, puis Memphis Slim USA, et la période européenne, avec un nombre impressionnant de compositions. JB – LE CRI DU COYOTE