« L’exotisme des années folles » par Centre Presse

Les « étonnants collectionneurs » réunis par Patrick Frémeaux n’en finissent pas de nous épater : après avoir exploité les « sons patrimoniaux de nos émotions » du côté des cow-boys, des chanteurs de tango, des accordéonistes ritals et autres instrumentistes tziganes, ces discographes-fous s’attaquent à l’exotisme des années folles ! Entre les deux guerres, la société cosmopolite qui faisait la fête de New York à Berlin via Paris découvrait le jazz en même temps que les musiques tropicales…Et de nos jours, si la musique hawaïenne concerne surtout la variété Américaine, la musique des Caraïbes est installée dans la musique des fêtes Parisiennes depuis deux ou trois générations. Par exemple, un grand musicien français de jazz comme le créole Eddy Louiss démontre qu’à Paris, les musiques populaires savent « faire la fête », ensemble pour créer de nouveaux plaisirs. Et ce n’est pas le moindre mérite de ces documents que de nous le rappeler.
CENTRE PRESSE