Alors que la plupart des « nouveaux pianistes », comme frappés d’une sombre malédiction transmettent à leur clavier toute la misère du monde, Marc Benham, (est-ce l’effet de fréquents séjours à Mougins ou de son intime connaissance de toute l’histoire du piano jazz ?), opte pour la fraîcheur et la lumière. Au fil de compositions délicates mais limpides et des reprises inspirées et subtilement enrichies (de Monk à Ellington, ou de « Just You » à « Tea For Two »), Marc Benham, pour son premier CD en solo , s’impose comme l’un des pianistes avec qui il faudra compter. Toucher magnifique, inspiration généreuse, technique ahurissante. Un rêve ! Martial Solal, orfèvre en la matière, a adoré. Je partage son enthousiasme !
Par Daniel CHAUVET – NOUVELLE VAGUE
Par Daniel CHAUVET – NOUVELLE VAGUE