« D’abord pianiste, puis contrebassiste, Cesarius Alvim passe, selon les saisons du cœur, de l’un à l’autre instrument. En duo avec le saxophoniste Lee Konitz, c’est le piano qu’il a choisi. Il a composé de courts thèmes, marqués par un souci d’espace autant que par une organisation très rythmique du clavier. Lee Konitz, faux classique tant sa musique a toujours anticipé les révolutions du jazz depuis le début des années 1950, trouve dans les propositions d’Alvim la matière d’un jeu qui souligne et à son tour renvoie. Ces échanges se font naturellement, comme si ce duo avait déjà des années de présence commune à mettre en jeu. La couleur générale est à l’impressionnisme et à l’abstraction – avec des détours par Bach – et suscite le désir que cette réussite due au hasard d’une rencontre s’installe dans la durée. »
Par S. SI.- LE MONDE
Par S. SI.- LE MONDE