"Si le père peut s’enorgueillir d’une carrière hors du commun, le fils n’en est encore pratiquement qu’à ses premiers balbutiements mais occupe déjà une place évidente dans le patrimoine bluesistique familial et c’est avec beaucoup d’humilité et surtout de fierté que l’un et l’autre se produisent ensemble, donnant des concerts où la bonne humeur et le bon blues sont toujours présents, Patrick à la guitare et Steve à l’harmonica n’ayant de cesse de faire briller les douze mesures derrière le nom de Verbeke qui les réunit à vie. Chanteur à la voix éraillée par le temps et les bonnes choses de la vie, l’aîné partage ainsi le micro avec son brillant rejeton dont le timbre est forcément plus pur mais tout aussi déterminé et la réunion des deux est tellement réjouissante, d’autant que chacun apporte sa patte personnelle à l’exercice de création, qu’il fallait bien que cet album des Verbeke & Fils voit le jour pour le plus grand plaisir des vrais amateurs d’un blues qui fleure bon la langue française, mais pas seulement …
Des chansons simples qui parlent directement à l’auditeur, une véritable passion qui pousse les deux musiciens à se donner à fond dans ce qu’ils jouent, une pratique nourrie de l’expérience de la scène mais aussi d’une écoute attentive et de beaucoup de respect pour les maîtres du genre, voilà ce que Patrick et Steve Verbeke ont en commun, et s’ils savent mieux que quiconque comment coordonner leurs actions pour les rendre irrésistibles, c’est bien parce que ces deux là vivent le blues de la même manière, chacun le faisant certes selon ses propres codes générationnels mais toujours en respectant l’héritage venu des bords du Mississippi. Une douzaine de chansons partagées entre les compos de l’un et de l’autre, voire même souvent des deux réunis, mais aussi des standards réarrangés à la mode Verbeke, un petit coup de patte de Benoit Blue Boy et enfin l’instrumental « Père & Fils » qui nous emmène vers des rivages connus mais tellement séduisants, « La p’tite ceinture » n’a pas fini de marquer les esprits avec ses chansons qui sentent le naturel à plein nez, des titres comme « Tu m’as menti », « La tangente », « Mets ta casquette Blues » ou « T’efface pas comme ça » que l’on s’approprie immédiatement tant ils sonnent juste … Le slide toujours très précis du père se marie au souffle convaincant du fils et les deux réunis donnent naissance à un album parisien à souhait, un ouvrage qui fait ouvertement allusion aux chemins de fer d’antan jusque dans son artwork, accentuant encore un peu la symbolique d’un blues que ces deux là connaissent sans doute mieux que quiconque ! De quoi donner une irrésistible envie d’aller se promener sur « La p’tite ceinture »…"
par Fred DELFORGE - ZICAZIC
Des chansons simples qui parlent directement à l’auditeur, une véritable passion qui pousse les deux musiciens à se donner à fond dans ce qu’ils jouent, une pratique nourrie de l’expérience de la scène mais aussi d’une écoute attentive et de beaucoup de respect pour les maîtres du genre, voilà ce que Patrick et Steve Verbeke ont en commun, et s’ils savent mieux que quiconque comment coordonner leurs actions pour les rendre irrésistibles, c’est bien parce que ces deux là vivent le blues de la même manière, chacun le faisant certes selon ses propres codes générationnels mais toujours en respectant l’héritage venu des bords du Mississippi. Une douzaine de chansons partagées entre les compos de l’un et de l’autre, voire même souvent des deux réunis, mais aussi des standards réarrangés à la mode Verbeke, un petit coup de patte de Benoit Blue Boy et enfin l’instrumental « Père & Fils » qui nous emmène vers des rivages connus mais tellement séduisants, « La p’tite ceinture » n’a pas fini de marquer les esprits avec ses chansons qui sentent le naturel à plein nez, des titres comme « Tu m’as menti », « La tangente », « Mets ta casquette Blues » ou « T’efface pas comme ça » que l’on s’approprie immédiatement tant ils sonnent juste … Le slide toujours très précis du père se marie au souffle convaincant du fils et les deux réunis donnent naissance à un album parisien à souhait, un ouvrage qui fait ouvertement allusion aux chemins de fer d’antan jusque dans son artwork, accentuant encore un peu la symbolique d’un blues que ces deux là connaissent sans doute mieux que quiconque ! De quoi donner une irrésistible envie d’aller se promener sur « La p’tite ceinture »…"
par Fred DELFORGE - ZICAZIC