« Son interprétation magistrale de Brassens a fait de Rodolphe Raffalli l'une des meilleures ventes jazz en France en 2002 ; alors évidemment il était tentant de remettre le couvert. Enregistré il y a plus d'un an La Lichère sort opportunément ce vol 2 fin 2006 pour le 25ème anniversaire de la disparition de tonton Georges. Nous ne nous en plaindrons pas car :
- 1. L'œuvre de Brassens est si énorme qu'il est bien normal qu'on la célèbre
- 2. Comme l'écrit justement Alain Gerber à propos de Rodolphe " personne avant lui n'avait si finement dégagé le lyrisme du chanteur-poète ni montré ce qui le rattache à la tradition du swing ". Ces versions instrumentales révèlent la fluidité des mélodies et la complexité harmonique des musiques de notre poète de la chanson.
Ce vol 2 est largement aussi réussi que le premier ; certes tout est bon chez Brassens y a rien à jeter mais la sélection de Rodolphe est judicieuse et surtout son interprétation d'une poésie rare ; tout n'est que finesse, délicatesse et sensibilité. On sent chez lui un amour et un respect de la musique qu'il interprète : mise en place impeccable, immense musicalité, arrangements personnels : Marinette, Les sabots d'Hélène avec rythmique swing, la mauvaise réputation en bossa, les ricochets joués avec une rythmique bop, Bécassine joué sur un tempo lent a des accents classiques, La chasse aux papillons en solo avec arpèges en intro… Une manière personnelle de présenter ces mélodies et d'en souligner la classe. C'est délicat sans mièvrerie, léger mais avec une émotion forte ; Rodolphe est un styliste au son et au phrasé identifiables ; c'est aussi un jazzman avec un vrai sens de l'improvisation (cf. son chorus sur Jeanne ou chanson pour l'Auvergnat) On pense davantage à Crolla qu'à Django ; A quand un disque complet en hommage à Mille pattes ? Il n'y a que Rodolphe qui puisse s'y atteler ! Indispensable bien sûr pour qui aime Brassens, la belle guitare et la vraie musique, ce qui fait tout de même pas mal de monde ! De plus sur l'une des photos de pochette Rodolphe sourit et ça aussi c'est un événement ! » Francis Couvreux – Etudes Tziganes.
- 1. L'œuvre de Brassens est si énorme qu'il est bien normal qu'on la célèbre
- 2. Comme l'écrit justement Alain Gerber à propos de Rodolphe " personne avant lui n'avait si finement dégagé le lyrisme du chanteur-poète ni montré ce qui le rattache à la tradition du swing ". Ces versions instrumentales révèlent la fluidité des mélodies et la complexité harmonique des musiques de notre poète de la chanson.
Ce vol 2 est largement aussi réussi que le premier ; certes tout est bon chez Brassens y a rien à jeter mais la sélection de Rodolphe est judicieuse et surtout son interprétation d'une poésie rare ; tout n'est que finesse, délicatesse et sensibilité. On sent chez lui un amour et un respect de la musique qu'il interprète : mise en place impeccable, immense musicalité, arrangements personnels : Marinette, Les sabots d'Hélène avec rythmique swing, la mauvaise réputation en bossa, les ricochets joués avec une rythmique bop, Bécassine joué sur un tempo lent a des accents classiques, La chasse aux papillons en solo avec arpèges en intro… Une manière personnelle de présenter ces mélodies et d'en souligner la classe. C'est délicat sans mièvrerie, léger mais avec une émotion forte ; Rodolphe est un styliste au son et au phrasé identifiables ; c'est aussi un jazzman avec un vrai sens de l'improvisation (cf. son chorus sur Jeanne ou chanson pour l'Auvergnat) On pense davantage à Crolla qu'à Django ; A quand un disque complet en hommage à Mille pattes ? Il n'y a que Rodolphe qui puisse s'y atteler ! Indispensable bien sûr pour qui aime Brassens, la belle guitare et la vraie musique, ce qui fait tout de même pas mal de monde ! De plus sur l'une des photos de pochette Rodolphe sourit et ça aussi c'est un événement ! » Francis Couvreux – Etudes Tziganes.