"Les années de guerre, on le sait, furent favorables à l’industrie parisienne du divertissement : les théâtres, les cinémas et les music-halls trompaient la peur et la faim de Français pas toujours-héroïques, qui comptaient leurs tickets de rationnement…La première « résistance » de chacun consistait d’abord à interprèter le double-sens des paroles que chantaient en 1941 Maurice Chevalier (« Notre Espoir »)." Centre Presse – Courrier de l’Ouest – Presse Océan – Maine Libre – L’Eclair
« Les années de guerre, on le sait, furent favorables à l’industrie parisienne du divertissement : les théâtres, les cinémas et les music-halls trompaient la peur et la faim de Français pas toujours-héroïques, qui comptaient leurs tickets de rationnement…La première « résistance » de chacun consistait d’abord à interprèter le double-sens des paroles que chantaient en 1941 Maurice Chevalier (« Notre Espoir »), Edith Piaf (« Où sont-il tous mes copains ? ») et Alibert (« Elle avait des semelles en bois »). Par contre, impossible de ce tromper sur les intentions d’André Dassary qui entonnait, la même année « Maréchal nous voilà ! ». Les plus jeunes tentaient d’oublier tout ça en devenant « zazou » et chantaient « Elle était swing » avec Jacques Pils, « Mademoiselle swing » avec Irène de Trébert et « Ils sont zazous » de Johnny Hess ! Une drôle d’histoire parallèle… » Centre Presse – Courrier de l’Ouest – Presse Océan – Maine Libre – L’Eclair