« Montand, il fallait, comme beaucoup de ces artistes de music-hall, le voir sur scène, sa bouche, son visage et ses mains, son corps sculpté par la rigueur des exercices à la barre. La radio ne rendrait donc qu’un maigre aperçu de l’artiste ? Mais il y a la voix. Montand nous raconte l’enfance marseillaise – dans un univers marqué par l’utopie communiste qu’il ne reniera que sur le tard –, puis ses débuts fulgurants, en 1939, sur la scène de l’Alcazar, la grande salle marseillaise qui fait les succès ou détruit les espoirs, et qui ovationne le jeune homme tout juste âgé de 18 ans. La guerre ensuite, parenthèse douloureuse où il est métallurgiste, puis docker sur le port de Marseille… Il remonte sur la scène l’Alcazar en 1941. Désormais, le succès ne le quittera plus. Les Greniers se sont attardés sur les débuts de l’artiste, dans les années 1948-1950. Il est déjà célèbre, mais la voix, encore, se façonne, se cherche un registre, de la matière, des cadences. »
Par Karine Le Bail et Philippe Tétart — FRANCE MUSIQUE
"(Depuis des années, Les Greniers de la Mémoire diffusent des disques publiés par Frémeaux & Associés. En les remerciant souvent d’offrir la seule possibilité d’illustration sonore pour tel ou tel thème, tel ou tel artiste, telle ou telle rareté. Il nous est donc tout naturel de dire l’importance du travail, militant, mené par cette « maison » afin de restaurer, sauvegarder et diffuser un patrimoine sonore – au sens le plus large – dont l’intérêt artistique, historique ou musicologique, essentiel, l’emporte rarement sur le principe de rentabilité à court terme.)"
Par Karine Le Bail et Philippe Tétart — FRANCE MUSIQUE
"(Depuis des années, Les Greniers de la Mémoire diffusent des disques publiés par Frémeaux & Associés. En les remerciant souvent d’offrir la seule possibilité d’illustration sonore pour tel ou tel thème, tel ou tel artiste, telle ou telle rareté. Il nous est donc tout naturel de dire l’importance du travail, militant, mené par cette « maison » afin de restaurer, sauvegarder et diffuser un patrimoine sonore – au sens le plus large – dont l’intérêt artistique, historique ou musicologique, essentiel, l’emporte rarement sur le principe de rentabilité à court terme.)"