"Lors de la sortie de son premier CD, Meloalegroia, nous avions signalé, dans la revue Jazz Hot, à quel point le guitariste Alvaro Bello ouvrait une nouvelle voie au jazz joué avec un accent chilien.
Il y avait déjà, pour autant qu’il m’en souvienne Laurent Bellante au piano, Didier Ithursarry à l’accordéon, Javier Estrella aux percussions et Marcelo Marquez qui chantait sur un titre. Sans oublier, bien évidemment, le maître d’œuvre, Alvaro Bello. Ils sont de nouveau ici, avec toujours cette sonorité jazz et cette teinte et cette sensibilité chiliennes si caractéristiques. L’équipe a bougé un peu, s’est augmentée, notamment avec l’arrivée de Remy Chaudagne à la basse, mais l’esprit est le même, douleur diffuse sur fond de mélancolie du déraciné. Il y a toujours des effets, des samples, car, manifestement, Alvaro Bello aime ça. Mais cela ne nuit pas à l’esprit général du CD. La virtuosité guitaristique de son compositeur fait passer bien des lubies personnelles. Alors on dit oui au didgeridoo de Tjupurru, au charango d’Alvaro Bello, ou aux échantillons de son qui émaillent ici ou là telle chanson. Et qui soulignent à quel point, Chilien de Paris, on reste chilien de cœur. Longue vie et belle santé à ce jazz lointain et proche, ainsi qu’à Loan."
par Michel BEDIN - ON-MAG
Il y avait déjà, pour autant qu’il m’en souvienne Laurent Bellante au piano, Didier Ithursarry à l’accordéon, Javier Estrella aux percussions et Marcelo Marquez qui chantait sur un titre. Sans oublier, bien évidemment, le maître d’œuvre, Alvaro Bello. Ils sont de nouveau ici, avec toujours cette sonorité jazz et cette teinte et cette sensibilité chiliennes si caractéristiques. L’équipe a bougé un peu, s’est augmentée, notamment avec l’arrivée de Remy Chaudagne à la basse, mais l’esprit est le même, douleur diffuse sur fond de mélancolie du déraciné. Il y a toujours des effets, des samples, car, manifestement, Alvaro Bello aime ça. Mais cela ne nuit pas à l’esprit général du CD. La virtuosité guitaristique de son compositeur fait passer bien des lubies personnelles. Alors on dit oui au didgeridoo de Tjupurru, au charango d’Alvaro Bello, ou aux échantillons de son qui émaillent ici ou là telle chanson. Et qui soulignent à quel point, Chilien de Paris, on reste chilien de cœur. Longue vie et belle santé à ce jazz lointain et proche, ainsi qu’à Loan."
par Michel BEDIN - ON-MAG