Elle était blanchisseuse à la Nouvelle-Orléans et chantait dans la chorale de son église baptiste où prêchait son père. Devenue la « reine du gospel » par la grâce d’une voix sans égale, elle a été l’amie de Duke Ellington et Martin Luther King, que son chant a accompagné jusqu’à son enterrement. Mahalia Jackson sublima aussi le film « Mirage de la vie » avec le cantique « Trouble of The World ». C’est dire ce qu’apporte au patrimoine mondial de la musique l’initiative, pilotée par Jean Buzelin ; de l’éditer intégralement. Tous les CD publiés par Frémeaux contiennent des pépites (au son restauré) Pour une première écoute, on peut commencer par le volume 13, consacré à 1961, année qu’elle commença en chantant pour l’intronisation du président Kennedy, avant d’aller triompher sur les scènes européennes, et de donner à l’Olympia le 25 février, un concert dont Paris se souvient encore.
Par Nathalie LACUBE – LA CROIX
Par Nathalie LACUBE – LA CROIX