MEYER LAZAR
PEINTRE FRANÇAIS DE MONTPARNASSE
1923-1995
ET MOSHE-NAÏM
EDITEUR PHONOGRAPHIQUE
Figure majeure de l’expressionnisme parisien, Meyer Lazar - de son vrai nom Marcel Lazarovici - naquit le 4 octobre 1923, à Galatz, en Roumanie. Elevé à Bucarest, il peignit et dessina dès son plus jeune âge, avant de s’inscrire à l’Académie des beaux-arts de Bucarest, l’une des plus brillantes d’Europe de l’Est, et d’obtenir de nombreux prix de peinture. En 1944, après avoir passé trois ans dans un camp de travail forcé, il émigra vers la Palestine, dont les paysages le marquèrent durablement et où il participa activement au renouveau de la peinture israélienne (ses oeuvres sont aujourd’hui présentées dans les musées de Tel-Aviv, Jérusalem, Ein-Harod, Eilat). Puis, vint le temps de la traversée vers une autre « Terre promise » : la France, Montparnasse, la Coupole, le Select où « fertilisaient mutuellement » (dixit Jean-Paul Sartre) les artistes de la « jeune peinture » de l’Ecole de Paris, dont Meyer Lazar fut qualifié de dernier représentant.
PEINTRE FRANÇAIS DE MONTPARNASSE
1923-1995
ET MOSHE-NAÏM
EDITEUR PHONOGRAPHIQUE
Figure majeure de l’expressionnisme parisien, Meyer Lazar - de son vrai nom Marcel Lazarovici - naquit le 4 octobre 1923, à Galatz, en Roumanie. Elevé à Bucarest, il peignit et dessina dès son plus jeune âge, avant de s’inscrire à l’Académie des beaux-arts de Bucarest, l’une des plus brillantes d’Europe de l’Est, et d’obtenir de nombreux prix de peinture. En 1944, après avoir passé trois ans dans un camp de travail forcé, il émigra vers la Palestine, dont les paysages le marquèrent durablement et où il participa activement au renouveau de la peinture israélienne (ses oeuvres sont aujourd’hui présentées dans les musées de Tel-Aviv, Jérusalem, Ein-Harod, Eilat). Puis, vint le temps de la traversée vers une autre « Terre promise » : la France, Montparnasse, la Coupole, le Select où « fertilisaient mutuellement » (dixit Jean-Paul Sartre) les artistes de la « jeune peinture » de l’Ecole de Paris, dont Meyer Lazar fut qualifié de dernier représentant.
On ne peut évoquer l’artiste bohême sans présenter l’un de ses intimes, Moshé Naïm, qui hébergea et subvint au besoin du peintre pendant vingt-cinq ans. Proche de Dali (qu’il a enregistré), de Picasso et de beaucoup d’intellectuels d’après-guerre, célèbre éditeur phonographique - du guitariste Paco Ibanez notamment -, il a produit de nombreux disques dont Huis Clos - présenté par Jean-Paul Sartre -, ou L’Aiglon – commenté par Bernard Clavel et interprété par Pierre Vaneck -, aujourd’hui confiés aux éditions Frémeaux & Associés. Il était donc naturel que Moshé Naïm, fondateur d’une maison de disque et amateur d’art, ait demandé à la Galerie Frémeaux & Associés de réaliser une rétrospective de l’oeuvre de Meyer Lazar, en dix-sept toiles restaurées, dont les composantes hébraïque, cubiste et coloriste, ne sont pas sans rappeler les factures de ses contemporains: Chagall, Picasso ou Matisse.
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Cette exposition est une véritable rétrospective des courants d’après-guerre expliquant pourquoi Meyer Lazar est souvent appelé le peintre juif de l’Ecole de Paris. « Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons, durant la nôtre, la colorier d’amour et d’espoir. » Cette allégation de Marc Chagall à propos de son travail, s’accorde avec les « ensorcelantes visions atmosphériques » (Bénézit, Dictionnairedes peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, T.9, p.566) de Meyer Lazar.
Christophe Lointier
© 2012 GALERIE FRÉMEAUX & ASSOCIÉS
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Christophe Lointier
© 2012 GALERIE FRÉMEAUX & ASSOCIÉS