Interprète mythique de L’Aiglon, pièce d’Edmond Rostand, Pierre Vaneck, disparu l’an passé, restituait avec finesse les tourments de l’âme du fils de Napoléon, appelé à ne jamais régner.
Introduite par Maurice Clavel, la pièce qui connut un succès immense en 1962 au théâtre du Châtelet a été produite et réalisée pour la radio par Moshé-Naïm, en compagnie des comédiens, rôdés par près de deux ans de scène. Le réalisateur décida de la ressortir l’an passé, suite au décès du comédien qui tient le rôle titre.
Un jeune Pierre Vaneck qui parvint par son talent à faire oublier la grande Sarah Bernhardt, qui tint le rôle lors de la création de la pièce au début du vingtième siècle. Il est magnifique de mélancolie et d’impétuosité pour personnifier ce destin brisé, très à l’aise dans ce costume militaire de duc de Reichstadt, lui qui était le fils d’un officier belge ; né à Anvers, il choisit au départ de suivre des études de médecine. Il y avait donc un ancien futur médecin dans la salle.
Par B. R – Le Quotidien du médecin
Introduite par Maurice Clavel, la pièce qui connut un succès immense en 1962 au théâtre du Châtelet a été produite et réalisée pour la radio par Moshé-Naïm, en compagnie des comédiens, rôdés par près de deux ans de scène. Le réalisateur décida de la ressortir l’an passé, suite au décès du comédien qui tient le rôle titre.
Un jeune Pierre Vaneck qui parvint par son talent à faire oublier la grande Sarah Bernhardt, qui tint le rôle lors de la création de la pièce au début du vingtième siècle. Il est magnifique de mélancolie et d’impétuosité pour personnifier ce destin brisé, très à l’aise dans ce costume militaire de duc de Reichstadt, lui qui était le fils d’un officier belge ; né à Anvers, il choisit au départ de suivre des études de médecine. Il y avait donc un ancien futur médecin dans la salle.
Par B. R – Le Quotidien du médecin