"Depuis leur premier album Pop in Swing, le groupe Pink Turtle ne cesse d’accumuler les triomphes publics au cours d’incessantes tournées. Il est presque populaire. Pourquoi cet engouement, cette allégresse contagieuse ? Parce qu’il redonne vie nouvelle à des succès des années 1970 en les réinterprétant à la manière des artistes ou des groupes qui connurent la gloire avant ces années pop. Il fallait pour rendre crédible cette renaissance et obtenir semblable consécration, que les musiciens tentant la chose fussent d’excellents instrumentistes. Ils le sont, tout comme leurs invités, tels Didier Lockwood, Jean-Jacques Milteau ou André Minvielle.
Il fallait aussi aimer sincèrement ces tubes de la pop music et du rock. C’est le cas. Dès lors, pour ne pas se précipiter et écouter I Can’t Get No Satisfaction en montuno, Roxane en ballade medium-lente, Born to Be Alive en bossa-nova, Nigths in White Satin à la manière de Wes Montgomery sur A&M, Billie Jean en shuffle à la Louis Prima ou Hey Jude à la Fats Domino et fanfare néo orléanaise, il faut être un bougon impénitent. Le fait est qu’assez peu de gens vont au concert ou achètent un disque afin de bouder."
par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
Il fallait aussi aimer sincèrement ces tubes de la pop music et du rock. C’est le cas. Dès lors, pour ne pas se précipiter et écouter I Can’t Get No Satisfaction en montuno, Roxane en ballade medium-lente, Born to Be Alive en bossa-nova, Nigths in White Satin à la manière de Wes Montgomery sur A&M, Billie Jean en shuffle à la Louis Prima ou Hey Jude à la Fats Domino et fanfare néo orléanaise, il faut être un bougon impénitent. Le fait est qu’assez peu de gens vont au concert ou achètent un disque afin de bouder."
par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA