Prière et jubilation par La Voix du Nord

« Au royaume du jazz, il y a les reines que sont Ella Fitzgerald, Mahalia Jackson ou Sarah Vaughan. Et puis il y a les Dames de cœur, comme Polya Jordan. Une voix (avec un grand V) comme on n’en fait plus, chaude, prenante, capable de survoler avec la plus grande aisance trois octaves, capable de donner la chair de poule sur les gospels les plus troublants, comme de minauder telle une petite fille sur les swings les plus irrésistibles. (…) » Jean-Marc PETIT – LA VOIX DU NORD

« Au royaume du jazz, il y a les reines que sont Ella Fitzgerald, Mahalia Jackson ou Sarah Vaughan. Et puis il y a les Dames de cœur, comme Polya Jordan. Une voix (avec un grand V) comme on n’en fait plus, chaude, prenante, capable de survoler avec la plus grande aisance trois octaves, capable de donner la chair de poule sur les gospels les plus troublants, comme de minauder telle une petite fille sur les swings les plus irrésistibles. (…) Tellement universels, que Polya Jordan a voulu marier toutes ses influences. Dans son dernier disque, « Dieu que le monde est blues » (Ed. Frémeaux & Associés), elle chante le blues en sept langues : Yiddish, Russe, Hongrois, Egyptien, Libanais, Français et Américain bien sûr. Cette foi en la force du chant, elle la partage désormais sur toutes les scènes du monde. « Le gospel est une prière, le jazz c’est le soleil et la jubilation » aime-t-elle dire. Une jubilation largement partagée, lundi soir, en compagnie de son quartet jazz qui, de « Basin Street Blues » à « Old Man’River », en passant par « Summertime » a capella de toute beauté, nous a emmené en des contrées où l’émotion fut reine. » Jean-Marc PETIT – LA VOIX DU NORD