M. Onfray – Ce peut être un stoïcien, car ils sont les philosophes du combat contre l’adversité par excellence : ils donnent des recettes pour lutter contre l’inquiétude, la peur, la crainte, l’angoisse, la vieillesse, la maladie, la souffrance, la trahison, la mort bien sûr. Je songe aux « Pensées pour moi-même » de Marc Aurèle, aux « Lettres à Lucilius » de Sénèque, ou au « Manuel » d’Epictète. Mais s’il ne fallait qu’un philosophe, ce serait Montaigne qui, dans les « Essais », les contient tous.
Michel Onfray – « La vengeance du pangolin », pour Le Point
Michel Onfray – « La vengeance du pangolin », pour Le Point