La bonne question que voilà ! Combien de fois a-t-on entendu, au fil d’expos, des propos du genre «Même mon gamin fait mieux…» Mais au delà de ces sanctions « définitives », il est bon de s’interroger, comme le fait Michel Onfray. L’univers de l’art contemporain, dit-il, « est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas appris qu’elle ne veut rien dire…» En avril dernier à Cannes, le philosophe a donné une conférence au titre incendiaire mais qui proposait surtout des clés pour se glisser dans un monde souvent absent de notre éducation et délaissé par les penseurs. A travers un double CD, on peut notamment entendre Onfray poser, sur le plan sociologique, le problème de la rencontre du public, notamment populaire, et de l’art de ce temps.
Par Pierre-Louis CEREJA - L’ALSACE
Par Pierre-Louis CEREJA - L’ALSACE