"Comme son titre y invite ce disque est à déguster tel un plat à la saveur originale sucrée salée où le pianiste/compositeur Marc Deschamps qui signe là son premier disque en tant que leader propose une synthèse rassemblant tous ses désirs de musique, à la fois Jazz, latino-jazz, mélodies et improvisations. Une compilation de thèmes originaux et jamais édités, une rétrospective de ses compositions. Sa biographie montre que ses partitions ont rythmé nombre de productions cinématographiques et télévisées à laquelle manquait encore le trio lui permettant de mettre en valeur ses différentes influences sur un disque qui lui soit dédié. Il faut dire qu'il a été à une belle école avec Claude Bolling ! (...)
Les belles mélodies de Marc Deschamps qu'elles soient mélancoliques ou enjouées parviennent sans peine à captiver l'attention et ouvrir notre imaginaire...
Marc Deschamps a bien voulu répondre à quelques questions :
- Votre parcours montre que vous avez un bagage tant en musique classique que jazz et variété , et de films, de quelle musique vous sentez-vous le plus proche ?
En permanence proche de la musique classique mais le jazz et la musique latine sont toujours présents
- Jouez-vous toujours pour vous même de la musique classique et quels sont les compositeurs de votre répertoire ? vous référez vous à certains d’eux pour composer ?
Le classique est le meilleur "entretien" pour les doigts et la mémoire. Claude Bolling, qui m'a donné mes premiers cours de jazz à 17 ans, me conseillait de continuer à travailler Bach, qui est la meilleure école pour le jazz, je continue le classique pour le plaisir, surtout Bach, évidemment, mais aussi Chopin ou Beethoven dernièrement, je me suis inspiré du début d'une pièce de Bach pour composer un nouveau morceau, mais cette démarche est rare
- Quels sont vos jazzmen de référence ?
Les pianistes de jazz qui m'ont le plus influencé sont, par ordre d'apparition dans ma vie :
Errol Garner, pour son swing à l'état pur ; j'étais très impressionné par cet homme qui ne connaissait pas une note de musique et qui l'interprétait de cette manière Oscar Peterson a été ma référence pendant des années : la vélocité, la perfection technique, la légèreté du touché... tout y est ! Plus récent : Michel Petrucciani : j'ai mis du temps à l'apprécier, mais sa manière de jouer entre binaire et ternaire était unique. Claude Bolling était un ami de mes parents, c'est comme cela que je l'ai connu, j'ai beaucoup joué ses morceaux à l'âge de 20 ans un musicien de jazz restera dans ma mémoire : Benny Waters, saxophoniste américain, aujourd'hui décédé, que j'ai accompagné des années. Il était une leçon de vie en permanence, à 85 ans, il jouait comme un jeune homme, il s'enregistrait encore tous les soirs afin de s'écouter le lendemain !"
par LE PIANO BLEU
Les belles mélodies de Marc Deschamps qu'elles soient mélancoliques ou enjouées parviennent sans peine à captiver l'attention et ouvrir notre imaginaire...
Marc Deschamps a bien voulu répondre à quelques questions :
- Votre parcours montre que vous avez un bagage tant en musique classique que jazz et variété , et de films, de quelle musique vous sentez-vous le plus proche ?
En permanence proche de la musique classique mais le jazz et la musique latine sont toujours présents
- Jouez-vous toujours pour vous même de la musique classique et quels sont les compositeurs de votre répertoire ? vous référez vous à certains d’eux pour composer ?
Le classique est le meilleur "entretien" pour les doigts et la mémoire. Claude Bolling, qui m'a donné mes premiers cours de jazz à 17 ans, me conseillait de continuer à travailler Bach, qui est la meilleure école pour le jazz, je continue le classique pour le plaisir, surtout Bach, évidemment, mais aussi Chopin ou Beethoven dernièrement, je me suis inspiré du début d'une pièce de Bach pour composer un nouveau morceau, mais cette démarche est rare
- Quels sont vos jazzmen de référence ?
Les pianistes de jazz qui m'ont le plus influencé sont, par ordre d'apparition dans ma vie :
Errol Garner, pour son swing à l'état pur ; j'étais très impressionné par cet homme qui ne connaissait pas une note de musique et qui l'interprétait de cette manière Oscar Peterson a été ma référence pendant des années : la vélocité, la perfection technique, la légèreté du touché... tout y est ! Plus récent : Michel Petrucciani : j'ai mis du temps à l'apprécier, mais sa manière de jouer entre binaire et ternaire était unique. Claude Bolling était un ami de mes parents, c'est comme cela que je l'ai connu, j'ai beaucoup joué ses morceaux à l'âge de 20 ans un musicien de jazz restera dans ma mémoire : Benny Waters, saxophoniste américain, aujourd'hui décédé, que j'ai accompagné des années. Il était une leçon de vie en permanence, à 85 ans, il jouait comme un jeune homme, il s'enregistrait encore tous les soirs afin de s'écouter le lendemain !"
par LE PIANO BLEU