« Son nom sonne comme une ritournelle. Prince de la mélodie, Vincent Scotto est l’auteur, dit-on, de plus de quatre mille chansons dont plusieurs dizaines de tubes. Près d’une quarantaine d’entre eux figurent sur ce double CD de compilation où, preuve en mains, on s’aperçoit combien ce diable de Marseillais savait s’adapter au style de ses interprètes (Elyane Célis, Tino Rossi, Réda Caire, Edith Piaf, Alibert, Fréhel, Mayol, André Dassary, Esther Lekain, Maurice Chevalier, Georgel, Joséphine Baker, Andrex… entre autres têtes d’affiche).
Sans épate, cet artisan du couplet bien troussé passait de la romance sentimentale au comique, du drame réaliste à la carte postal exotique, de la musique de film à l’opérette à accent. Avec bonheur. Autrement dit avec joie et enthousiasme. Un émerveillement dont l’origine remontait à son premier succès “La petite Tonkinoise”, créé par Polin, dont les (modestes) droits d’auteur lui avaient ouvert la route de la capitale.
La simplicité, pourtant, ne frayait jamais chez Scotto avec la mièvrerie. Sous la frivolité se profilait une once de douce mélancolie… Sa musique tentait de retenir le temps, le plaisir fugitif des jours. Cela explique, sans doute, sa résonance. Fragile, elle touche tous les publics en s’inscrivant de façon insidieuse dans les mémoires. Ce florilège, d’ailleurs, le démontre une fois de plus.
A côté des incontournables (“Sous les ponts de Paris”, “Ramuntcho”, “Les mômes de la cloche”, “Le plus beau tango du monde”, “Marinella”, “Tchi-Tchi”, “Adieu Venise provençale”, “J’ai deux amours”…) figurent ici des titres qui n’évoquent peut-être pas grand-chose aux plus jeunes d’entre nous. Mais il suffira d’entendre quelques notes pour que chacun s’exclame aussitôt, la mine réjouie : “Mais oui bien sûr, c’est du Scotto !” » Serge Dillaz – Chorus
Sans épate, cet artisan du couplet bien troussé passait de la romance sentimentale au comique, du drame réaliste à la carte postal exotique, de la musique de film à l’opérette à accent. Avec bonheur. Autrement dit avec joie et enthousiasme. Un émerveillement dont l’origine remontait à son premier succès “La petite Tonkinoise”, créé par Polin, dont les (modestes) droits d’auteur lui avaient ouvert la route de la capitale.
La simplicité, pourtant, ne frayait jamais chez Scotto avec la mièvrerie. Sous la frivolité se profilait une once de douce mélancolie… Sa musique tentait de retenir le temps, le plaisir fugitif des jours. Cela explique, sans doute, sa résonance. Fragile, elle touche tous les publics en s’inscrivant de façon insidieuse dans les mémoires. Ce florilège, d’ailleurs, le démontre une fois de plus.
A côté des incontournables (“Sous les ponts de Paris”, “Ramuntcho”, “Les mômes de la cloche”, “Le plus beau tango du monde”, “Marinella”, “Tchi-Tchi”, “Adieu Venise provençale”, “J’ai deux amours”…) figurent ici des titres qui n’évoquent peut-être pas grand-chose aux plus jeunes d’entre nous. Mais il suffira d’entendre quelques notes pour que chacun s’exclame aussitôt, la mine réjouie : “Mais oui bien sûr, c’est du Scotto !” » Serge Dillaz – Chorus