"Cette réédition/compilation consacrée exclusivement au boogie-woogie - (appellation d’origine probablement ferroviaire), genre musical pianistique (qui deviendra la dernière danse à la mode), apparu avant la fin du XIXe siècle, de forme simple, volontairement répétitive sur un rythme obsessionnel et immuable – constitue une sorte de prolongement au précédent Boogie Woogie Piano, Chicago – New York 1924 – 1945 paru chez ce même label, (FA 036), les deux coffrets étant réalisés sous la direction artistique, texte et discographie, de Jean Buzelin, une référence.
Ce retour sur ce style qui influencera fortement le rhythm and blues et le rock and roll permet de nous re/mettre en oreilles nombre de musiciens célèbres (notamment Pete Johnson, Big Joe Turner, Albert Ammons, Sammy Price ou encore Fats Domino… dont on salue à 79 ans la récente réapparition après le cyclone Katrina), découvrir d’autres moins connus (Sugar Chile Robinson, la pure spécialiste Camille Howard, Willard McDaniel ou le « fou fou » Little Willie Littlefield) et d’entendre de futures grandes vedettes du jazz comme le grand virtuose Art Tatum (Tatum Pole Boogie et son déluge de notes contrôlées), Erroll Garner au jeu identifiable (Boogie Woogie Boogie), le débutant Oscar Peterson (Oscar’s Boogie), ou le subtile Nat King Cole (avec un renversant solo de son guitariste Oscar Moore dans Boogie A La King).
Si cette musique fichtrement endiablée ne vous donne pas envie de bouger, de vous trémousser ou bringuebaler, de gigoter, giguer, frétiller, gambiller, danser, sauter au plafond, voire plus si affinités… c’est à n’y rien comprendre !"
JACQUES CHESNEL - CULTUREJAZZ
Ce retour sur ce style qui influencera fortement le rhythm and blues et le rock and roll permet de nous re/mettre en oreilles nombre de musiciens célèbres (notamment Pete Johnson, Big Joe Turner, Albert Ammons, Sammy Price ou encore Fats Domino… dont on salue à 79 ans la récente réapparition après le cyclone Katrina), découvrir d’autres moins connus (Sugar Chile Robinson, la pure spécialiste Camille Howard, Willard McDaniel ou le « fou fou » Little Willie Littlefield) et d’entendre de futures grandes vedettes du jazz comme le grand virtuose Art Tatum (Tatum Pole Boogie et son déluge de notes contrôlées), Erroll Garner au jeu identifiable (Boogie Woogie Boogie), le débutant Oscar Peterson (Oscar’s Boogie), ou le subtile Nat King Cole (avec un renversant solo de son guitariste Oscar Moore dans Boogie A La King).
Si cette musique fichtrement endiablée ne vous donne pas envie de bouger, de vous trémousser ou bringuebaler, de gigoter, giguer, frétiller, gambiller, danser, sauter au plafond, voire plus si affinités… c’est à n’y rien comprendre !"
JACQUES CHESNEL - CULTUREJAZZ