Qui : Teddy Wilson (p), du solo à la grande formation.
Quand : Enregistré entre 1933 et 1950.
Comment : De 1933 avec les Chocolate Dandies à 1950 en trio, ce florilège signé Alain Gerber invite à un fabuleux travelling en 36 plages, du solo au combo le plus chaud, sur la carrière d’un artiste en tout point exemplaire. On y croise avec bonheur les hommes de Basie comme ceux du Duke, mais aussi l’amie Billie, Benny Goodman, Roy Eldridge, Coleman Hawkins et même Wardell Gray. Goodman a dit un jour : « Jouer avec Teddy Wilson, c’est comme jouer du Mozart avec un quatuor à cordes. » Cette « quintessence » en est la preuve.
Pourquoi : Immédiatement associé à une certaine idée, sobre et mélodieuse, de l’élégance, inventé à la confluence de celui d’Earl Hines et d’Art Tatum, le style toujours « impeccable » de Teddy Wilson s’impose comme la grâce même. Justesse de ton, légèreté du toucher, précision et décontraction dans l’art de l’accompagnement, souplesse de la main gauche (avec son jeu si caractéristique toute en suites en dixièmes), pureté des lignes, perfection de la mise en place, évidence aérienne du swing, toutes ces qualités font de Teddy Wilson le parangon du « surclassisme » (Jacques Réda), le modèle indémodable du jazz que l’on dit du « millieu ».
LA DISCOTHEQUE IDEALE/JAZZMAN
Quand : Enregistré entre 1933 et 1950.
Comment : De 1933 avec les Chocolate Dandies à 1950 en trio, ce florilège signé Alain Gerber invite à un fabuleux travelling en 36 plages, du solo au combo le plus chaud, sur la carrière d’un artiste en tout point exemplaire. On y croise avec bonheur les hommes de Basie comme ceux du Duke, mais aussi l’amie Billie, Benny Goodman, Roy Eldridge, Coleman Hawkins et même Wardell Gray. Goodman a dit un jour : « Jouer avec Teddy Wilson, c’est comme jouer du Mozart avec un quatuor à cordes. » Cette « quintessence » en est la preuve.
Pourquoi : Immédiatement associé à une certaine idée, sobre et mélodieuse, de l’élégance, inventé à la confluence de celui d’Earl Hines et d’Art Tatum, le style toujours « impeccable » de Teddy Wilson s’impose comme la grâce même. Justesse de ton, légèreté du toucher, précision et décontraction dans l’art de l’accompagnement, souplesse de la main gauche (avec son jeu si caractéristique toute en suites en dixièmes), pureté des lignes, perfection de la mise en place, évidence aérienne du swing, toutes ces qualités font de Teddy Wilson le parangon du « surclassisme » (Jacques Réda), le modèle indémodable du jazz que l’on dit du « millieu ».
LA DISCOTHEQUE IDEALE/JAZZMAN