"Après le succès largement mérité de leur premier album, on les attendait un peu au tournant « les Pink Turtle », pour leur deuxième comparution discographique en différé, réforme judiciaire ou pas à la clef ! Le pari de faire mieux, une gageure ! En comparution immédiate, oui ! Z’allez voir ce qu’ils allaient voir, mon bon monsieur. Non mais ! Ne pas se prendre la tête, tout en restant exigeant et swinguant. Ne pas s’examiner le nombril en rond, indécent ! Ne pas proposer de la créativité « bobo la hure », impardonnable ! Et puis être populaire ! Vous imaginez la juste indignation de Téléravage ! On en a condamné pour moins que çà.
Et bien tant pis et tant mieux pour nous. Les pisse-vinaigre de « la création sinon rien » en seront pour leurs frais. Sans compter, au passage, que cette dernière n’est pas du tout absente, tant s’en faut, des préoccupations du superviseur artistique Frank Jaccard et autre Christophe Davot, directeur musical du groupe. Ecoutez, par exemple, "I Can’t Get No Satisfaction " en salsa, citation-collage à l’appui d’ "Armando’s Rhumba ", vous verrez qu’il y en a à revendre au détour de chaque sillon. De quoi satisfaire les oreilles les plus intransigeantes. En un mot, qu’on se le dise, cette fournée issue de la pop des années 60 et bien au delà, est tout aussi excellente que la précédente. Mise intelligemment en musique, agrémentée par une série d’invités prestigieux de Morgane Imbeaud à André Minvielle en passant par Didier Lockwood, Jean-Jacques Milteau etc. servie par des arrangements soignés aux tuttis impeccablement interprétés, rehaussée de quelques soli bien sentis, elle se dévore goulument à pleines oreilles. Du début à la fin. Une délectation assez rare aujourd’hui ! Festif au delà de l’entendement ! Ajoutons, ce qui ne gâte rien, la remarquable prise de son assurée comme toujours par François Gaucher du studio l’Alhambra de Rochefort. Tout est à écouter en boucle comme notamment ce "Hey Jude" des Beatles – une autre « pinkturtlelisation » d’enfer ! – joué à la manière de Fats Domino... A vous donner des fourmis dans les jambes. Poussez vos tables et vos chaises ! Mais surtout faites encore mieux, allez les voir en concert. Ne les ratez sous aucun prétexte. A l’humour, au swing débridé, s’ajoute une générosité de tous les instants portée par un réel plaisir de jouer ensemble. Attention, les nouveaux collégiens d’un autre Ray Ventura sont de retour ! Indispensable."
par Jean-Jacques TAÏB - JAZZ HOT
Et bien tant pis et tant mieux pour nous. Les pisse-vinaigre de « la création sinon rien » en seront pour leurs frais. Sans compter, au passage, que cette dernière n’est pas du tout absente, tant s’en faut, des préoccupations du superviseur artistique Frank Jaccard et autre Christophe Davot, directeur musical du groupe. Ecoutez, par exemple, "I Can’t Get No Satisfaction " en salsa, citation-collage à l’appui d’ "Armando’s Rhumba ", vous verrez qu’il y en a à revendre au détour de chaque sillon. De quoi satisfaire les oreilles les plus intransigeantes. En un mot, qu’on se le dise, cette fournée issue de la pop des années 60 et bien au delà, est tout aussi excellente que la précédente. Mise intelligemment en musique, agrémentée par une série d’invités prestigieux de Morgane Imbeaud à André Minvielle en passant par Didier Lockwood, Jean-Jacques Milteau etc. servie par des arrangements soignés aux tuttis impeccablement interprétés, rehaussée de quelques soli bien sentis, elle se dévore goulument à pleines oreilles. Du début à la fin. Une délectation assez rare aujourd’hui ! Festif au delà de l’entendement ! Ajoutons, ce qui ne gâte rien, la remarquable prise de son assurée comme toujours par François Gaucher du studio l’Alhambra de Rochefort. Tout est à écouter en boucle comme notamment ce "Hey Jude" des Beatles – une autre « pinkturtlelisation » d’enfer ! – joué à la manière de Fats Domino... A vous donner des fourmis dans les jambes. Poussez vos tables et vos chaises ! Mais surtout faites encore mieux, allez les voir en concert. Ne les ratez sous aucun prétexte. A l’humour, au swing débridé, s’ajoute une générosité de tous les instants portée par un réel plaisir de jouer ensemble. Attention, les nouveaux collégiens d’un autre Ray Ventura sont de retour ! Indispensable."
par Jean-Jacques TAÏB - JAZZ HOT