« Les voies du Seigneur sont impénétrables, dit-on, mais les voix qui le chantent sont, elles, bien répertoriées. Le 11ème épisode de la saga de Mahalia Jackson, avec, toujours, un très intéressant livret de Jean Buzelin, ne nous emmène pas, cette fois, sur la route des negros spirituals ou du gospel, mais sur celle d’hymnes chrétiens enregistrés par Mahalia en 1960. Les huit premiers l’ont été avec le grand orchestre de Percy Faith à Hollywood, les dix autres à Los Angles avec l’orchestre et le choeur de Johnny Williams. Et, à mes oreilles, c’est le choeur qui fait toute la différence. Ceux avec Faith m’évoquent plutôt l’opéra, alors que le choeur donne plus de profondeur et une ambiance gospel. En tout cas, c’est très agréable à écouter et on se dit qu’avec un tel vocal, elle aurait pu faire une belle carrière de diva au Met. »
Par Bernard BOYAT – LE CRI DU COYOTE
Par Bernard BOYAT – LE CRI DU COYOTE