« Trois disques merveilleusement documentés » par Télérama

L’histoire du son afro-cubain, qui doit son revival au Buena Vista Social Club en 1996, prend racine un siècle plus tôt, dans l’est montagneux de Cuba, où festoyaient ensemble les planteurs blancs progressistes, les mulâtres et les esclaves affranchis. Cette musique créole y a mijoté clandestinement, avant de se répandre après l’indépendance. Trois disques merveilleusement documentés en illustrent l’excellence, des guajiras paysannes (tel « Guantanamera ») au frénétique son montuno, des charangas cuivrées du Sexteto Habanero à la tendre trova de Los Compadres.
Par TELERAMA