Quand on aime le rock and roll de Chuck Berry, Eddie Cochran, Little Richard, Wanda Jackson ou Elvis Presley,
Il serait normal d’être moqueur lorsqu’on écoute les copies de certains de nos chanteurs des années 60-62. Le véritable rock and roll nous vient des USA. Il appartient au patrimoine culturel américain, tout comme Brassens, Ferré, Brel et les chanteurs à textes le sont pour notre pays. Nous resterons toujours les sous produits de ces rythmes endiablés venus d’outre atlantique. Mais voilà !, il y a cette époque vécue pour un bon nombre d’entre nous autour du mythique Teppaz et ses piles de vinyles 45t de chanteurs yéyés, les virées au Golf Drouot et les boums en province. Dans ce coffret de trois CD comprenant soixante quinze titres, figurent les Chaussettes Noires d’Eddy Mitchell, les Chats Sauvages de Dick Rivers, Johnny Hallyday, Burt Blanca, Sylvie Vartan, Frankie Jordan… et une multitude de groupes éphémères qui ont animé toutes ces soirées de teenagers : Pirates avec Dany Logan, Vautours avec Vic Laurens, Danny Boy et ses Pénitents, les Champions, les Bourgeois de Calais… Pour ceux qui aimaient Twister, Dick Rivers et ses Chats Sauvages « Twist à St Tropez » et Richard Anthony « J’irai twister le blues » rappelleront toutes sortes d’agréables souvenirs vécus entre copains. Pour les fans des groupes instrumentaux du style Shadows ou Spotnicks, les Fingers « Les cavaliers du ciel » et Fantômes « Fort Chabrol » devraient éveiller des frissons. Il y a, hélas, dans la catégorie guimauve, des chansons à la limite du supportable avec « Kili Watch » des Cousins, « Croque, croque la pomme » de Nancy Holloway, ou encore « Zizi la twisteuse » de Glenn Jack et ses Glenners. Au hit parade qui n’engage que moi, j’ai classé « Be Bop a lula » des Chaussettes Noires et son leader charismatique Eddy Mitchell, « Multiplication » du french crooner Lucky Blondo et « Surboum » par le prince du Madison, le cherbourgeois Billy Bridge.
Ce document sonore est un témoignage nostalgique d’une partie de cette jeunesse qui se contentait d’écouter à la radio « Salut les copains » sans vraiment rechercher les pépites des véritables créateurs.
Par Bruno MARIE – BLUES & CO
Il serait normal d’être moqueur lorsqu’on écoute les copies de certains de nos chanteurs des années 60-62. Le véritable rock and roll nous vient des USA. Il appartient au patrimoine culturel américain, tout comme Brassens, Ferré, Brel et les chanteurs à textes le sont pour notre pays. Nous resterons toujours les sous produits de ces rythmes endiablés venus d’outre atlantique. Mais voilà !, il y a cette époque vécue pour un bon nombre d’entre nous autour du mythique Teppaz et ses piles de vinyles 45t de chanteurs yéyés, les virées au Golf Drouot et les boums en province. Dans ce coffret de trois CD comprenant soixante quinze titres, figurent les Chaussettes Noires d’Eddy Mitchell, les Chats Sauvages de Dick Rivers, Johnny Hallyday, Burt Blanca, Sylvie Vartan, Frankie Jordan… et une multitude de groupes éphémères qui ont animé toutes ces soirées de teenagers : Pirates avec Dany Logan, Vautours avec Vic Laurens, Danny Boy et ses Pénitents, les Champions, les Bourgeois de Calais… Pour ceux qui aimaient Twister, Dick Rivers et ses Chats Sauvages « Twist à St Tropez » et Richard Anthony « J’irai twister le blues » rappelleront toutes sortes d’agréables souvenirs vécus entre copains. Pour les fans des groupes instrumentaux du style Shadows ou Spotnicks, les Fingers « Les cavaliers du ciel » et Fantômes « Fort Chabrol » devraient éveiller des frissons. Il y a, hélas, dans la catégorie guimauve, des chansons à la limite du supportable avec « Kili Watch » des Cousins, « Croque, croque la pomme » de Nancy Holloway, ou encore « Zizi la twisteuse » de Glenn Jack et ses Glenners. Au hit parade qui n’engage que moi, j’ai classé « Be Bop a lula » des Chaussettes Noires et son leader charismatique Eddy Mitchell, « Multiplication » du french crooner Lucky Blondo et « Surboum » par le prince du Madison, le cherbourgeois Billy Bridge.
Ce document sonore est un témoignage nostalgique d’une partie de cette jeunesse qui se contentait d’écouter à la radio « Salut les copains » sans vraiment rechercher les pépites des véritables créateurs.
Par Bruno MARIE – BLUES & CO