« La biguine, la valse et la mazurka créoles constituent les trois genres principaux d’une musique qui traduit admirablement la spécificité hétérogène d’une société et d’une culture caractérisées par l’insularité (Martinique, Guadeloupe), le métissage ethnique et la persistance d’anciennes traditions françaises.
La biguine fait flore à Paris ; entre 1918 et 1939 surtout grâce aux musiciens antillais, au clarinettiste martiniquais Alexandre Stellio, au Bal colonial de la rue Blomet et aux grandes expositions internationales de 1931 et 1937.
La biguine fait flore à Paris ; entre 1918 et 1939 surtout grâce aux musiciens antillais, au clarinettiste martiniquais Alexandre Stellio, au Bal colonial de la rue Blomet et aux grandes expositions internationales de 1931 et 1937.
Les enregistrements réalisés à Paris entre 1929 et 1940 sont les plus intéressants, témoignant à la fois de la diversité des styles et des orchestres, biguine satirique, improvisations jazziques des orchestres de la Nouvelle-Orléans, influences de l’éclectisme parisien de l’époque. » (Patrick Frémeaux, extrait des notes de pochette du double CD) - Musée du Quai Branly