« Dans le registre de la musique de Django, voici un excellent enregistrement porté par une culture populaire qui continue de rayonner en Europe par sa qualité et le nombre élevé de musiciens de talent qui la transmettent. Ici, nous avons le très expressif Tcha Limberger, dont le violon semble traduire l’histoire et l’âme de l’Europe, en particulier dans des aigus d’une sensibilité extrême et par une sonorité profonde. L’autre soliste de cette rencontre est Mozes Rosenberg, le frère de Stochelo Rosenberg, une de ces grandes familles tziganes (de Hollande) qui transmet la musique de Django avec une exceptionnelle virtuosité, une qualité totalement maîtrisée pour donner à la musique la plénitude expressive nécessaire. Mozes est donc non seulement très brillant mais aussi parfait de clarté dans ses chorus («Someday You'll Be Sorry»), ses contre-chants («I Surrender Dear»), ses échanges («Topsy») avec Tcha Limberger. La rythmique assurée par le fondamental Sébastien Girardot et par Dave Kelbie (guitare rythmique), le producteur du disque, complète un ensemble de très bon niveau où la personnalité extravertie de Tcha Limberger apporte une chaleur particulière, et Mozes les éclats virtuoses de sa guitare («Flamingo», l’introduction). Notons que comme pour Les Trois mousquetaires, le Tcha Limberger Trio sont quatre avec Mozes Rosenberg…
Le répertoire est fait de beaux standards américains («Avalon», «Moonglow», etc.) ou français («Pour que ma vie demeure», «Clair de Lune»). Il y a ainsi tous les ingrédients d’un très bon disque avec le plaisir supplémentaire de retrouver Tcha Limberger dans le jazz où il a beaucoup d’âme (sur son violon et dans son chant, avec son cœur, naturel: «I Surrender Dear», «Someday You'll Be Sorry», «What Is This Thing Called Love») et celui de découvrir Mozes Rosenberg en soliste de haut niveau.b Les amateurs de la musique de Django trouveront aussi dans cette heure de musique tout ce qui fait le caractère exceptionnel de cette expression: l’énergie du live, la profondeur de la sincérité, l’originalité toujours renouvelée dans un langage familier et un ancrage dans tout ce qui fait la magie de cette musique, la combinaison du swing et des mânes ancestrales de la musique populaire européenne la plus élaborée, la plus essentielle, magnifiée par la synthèse de génie du jazz de Django Reinhardt, il y a bientôt un siècle. »
Par Yves SPORTIS – JAZZ HOT
Le répertoire est fait de beaux standards américains («Avalon», «Moonglow», etc.) ou français («Pour que ma vie demeure», «Clair de Lune»). Il y a ainsi tous les ingrédients d’un très bon disque avec le plaisir supplémentaire de retrouver Tcha Limberger dans le jazz où il a beaucoup d’âme (sur son violon et dans son chant, avec son cœur, naturel: «I Surrender Dear», «Someday You'll Be Sorry», «What Is This Thing Called Love») et celui de découvrir Mozes Rosenberg en soliste de haut niveau.b Les amateurs de la musique de Django trouveront aussi dans cette heure de musique tout ce qui fait le caractère exceptionnel de cette expression: l’énergie du live, la profondeur de la sincérité, l’originalité toujours renouvelée dans un langage familier et un ancrage dans tout ce qui fait la magie de cette musique, la combinaison du swing et des mânes ancestrales de la musique populaire européenne la plus élaborée, la plus essentielle, magnifiée par la synthèse de génie du jazz de Django Reinhardt, il y a bientôt un siècle. »
Par Yves SPORTIS – JAZZ HOT