« Une interprétation fine et brillante » par L’éducation Musicale

L’œuvre pour pianoforte de Mozart fait partie de ce que l’on tend à considérer comme faisant partie des « badineries », des plaisanteries de et pour salon. Or, qu’elles soient en majeur comme le KV 19b ou le KV 358 ou qu’elles soient en mineur comme le KV 401, elles contiennent une joie de vivre qui fait indéfectiblement penser au mot d’Arthur Schnitzler : La musique, assurait-il, a certainement un caractère amoral. Sous l’influence de son mélodieux je me sens prêt à m’absoudre de tous mes pêchés, passés et futurs. Nadine Palmier et Joël Rigal qui ont été les élèves des plus grands (Demus, Badura-Skoda), donnent de ces œuvres une interprétation fine et brillante qu’ils expliquent dans un bon livret d’accompagnement qui replace ces pièces dans leur contexte. La prise de son est bonne, mettant en valeur non seulement le jeu des interprètes, mais aussi le Mc Nulty prêté par Paul Badura-Skoda.
Daniel FONDANECHE – L’ÉDUCATION MUSICALE