* * * * CLASSICA REPERTOIRE / RECOMMANDÉ PAR RADIO FRANCE / RECOMMANDÉ PAR FRANCE MUSIQUE / INDISPENSABLE !!! JAZZ NEWS / RECOMMANDÉ PAR FRANCE INTER
Sous cet apparent confort (Jamal) dissimule un sens du risque et de la remise en jeu dont l’influence sera décisive, sur Bill Evans notamment. Xavier Prévost
Les coffrets « The Quintessence » jazz et blues, reconnus pour leur qualité dans le monde entier, font l’objet des meilleurs transferts analogiques à partir des disques sources, et d’une restauration numérique utilisant les technologies les plus sophistiquées sans jamais recourir à une modification du son d’origine qui nuirait à l’exhaustivité des informations sonores, à la dynamique et la cohérence de l’acoustique, et à l’authenticité de l’enregistrement original. Chaque ouvrage sonore de la marque « Frémeaux & Associés » est accompagné d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie.
(Jamal’s) apparent comfort conceals a feel for taking a risk - and raising the stakes - which would exert a decisive influence, notably on Bill Evans Xavier Prévost
Frémeaux & Associés’ « Quintessence » products have undergone an analogical and digital restoration process which is recognized throughout the world. Each 2 CD set edition includes liner notes in English as well as a guarantee. This 2 CD set present a selection of the best recordings by Ahmad Jamal between 1950 and 1960.
Direction : Alain GERBER, Daniel NEVERS et Alain TERCINET Droits : DP / Frémeaux & Associés
CD 1 (1952-1958) - AHMAD JAMAL’S THREE STRINGS (TRIO) (1952-1955) : A GAL IN CALICO (A.SCHWARTZ-L.ROBIN) • THEY CAN’T TAKE THAT AWAY FROM ME (G. & I.GERSHWIN) • THE DONKEY SERENADE (WRIGHT-FORREST-STOTHART-FRIML) • NEW RUMBA (H.JAMAL-BURTON) • I DON’T WANNA BE KISSED (ELLIOTT-SPINA) • I GET A KICK OUT OF YOU (C.PORTER) • DARN THAT DREAM (J.VAN HEUSEN-E.DELANGE) • HOW ABOUT YOU ? (R.FREED-B.LANE). AHMAD JAMAL’S TRIO “AT THE PERSHING” (16 & 17/01/1956) : BUT NOT FOR ME (G. & I.GERSHWIN) • MUSIC ! MUSIC ! MUSIC ! (B.BAUM-S.WEISS) • POINCIANA (B.BERNIER-N.SIMON) • TOO LATE NOW (A.J.LERNER-B.LANE) • BILLY BOY (TRAD.) • I’LL REMEMBER APRIL (D.RAYE-G.DE PAUL-JOHNSTON) • CHEROKEE (R.NOBLE). AHMAD JAMAL TRIO “AT THE SPOTLITE CLUB” (5 & 6/09/1958) : SELERITUS (A.JAMAL) • THIS CAN’T BE LOVE (R.RODGERS-L.HART) • IVY (H.CARMICHAEL) • IT COULD HAPPEN TO YOU (J.VAN HEUSEN-J.BURKE). CD 2 (1958-1960) - AHMAD JAMAL TRIO “AT THE SPOTLITE CLUB” (5 & 6/09/1958) : AUTUMN LEAVES (LES FEUILLES MORTES) (J.KOSMA-J.PRÉVERT-J.MERCER) • YOU DON’T KNOW WHAT LOVE IS (D.RAYE-G.DE PAUL) • AKI AND UKTHAI (BROTHER AND SISTER) (A.JAMAL) • TATER PIE (I.ASHBY) • AHMAD’S BLUES (A.JAMAL). AHMAD JAMAL TRIO WITH STRINGS “AT THE PENTHOUSE” (27 & 28/02/1959) : AHMAD’S BLUES (A.JAMAL)…
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- « Indispensable » par Jazz News « Ce voyage dans le temps implique, consciemment ou non, le jeu des comparaisons, entre le pianiste des débuts et celui que l’on surnomme aujourd’hui « l’architecte », pour sa science de la construction essentielle. Si les prémices de son style affleurent, cet art du non-dit qu’il aiguisera avec le temps, celui-ci coexiste alors avec une légèreté et un lyrisme insoupçonnable en 2012. Contradictoires en apparence, ces traits flirtent ensemble sous les doigts vifs argent du natif de Pittsburgh, dans un premier trio avec guitare (Ray Crawford) et basse (Israel Crosby), avant que le batteur Vernell Fournier vienne s’installer au sein d’un ensemble qui gravera des faces historiques (‘Live at The Pershing’) reprises ici. » par Romain GROSMAN – JAZZ NEWS
- « Une anthologie soignée » par Classica Répertoire Entre 1952 et 1960 Ahmad Jamal avait la grâce. Le premier trio avec guitare et contrebasse (Ray Crawford et Israël Crosby), puis le second avec le légendaire Vernell Fournier à la batterie et toujours le touchant, très sous estimé Israël Crosby à la contrebasse, ont laissé au disque une quantité impressionnante de joyaux chambristes qui familiarisaient l’auditeur avec une respiration, un placement dans la durée qui n’avaient point d’équivalent. Une nouvelle manière de concevoir le trio où des pans de phrasés ne sont pas dits, laissés libres de flotter en passagers clandestins au sein de la pulsation. La critique de l’époque fit généralement la moue, n’entendit rien ; mais là n’est pas l’étonnant. En revanche, le public fit fête à cette musique suave, intelligente, élaborée, qui préférait la complicité à la démonstration, l’élégance à la tension forcenée, et d’une certaine manière le murmure et l’allusif à l’explicite. Il n’empêche, l’influence fut féconde, et pas seulement chez les pianistes, mais chez tous ceux qui cherchaient à dialoguer avec le silence. Les trente-huit plages de cette anthologie soignée qui bénéficie de textes pertinents et documentés d’Alain Gerber et Alain Tercinet, regroupant les meilleures plages captées au Spotlite (Washington), au Pershing (Chicago) et au Penthouse (New York) constituent un pur délice qui doit inévitablement conduire à acquérir tous les albums originaux. Par CLASSICA REPERTOIRE
- « La sève mélodieuse et le swing gracile » par Jazz Magazine/Jazz man Ce sont les huit premières années d’enregistrement d’Ahmad Jamal, celles où se dessine l’esthétique de sa révolution de velours, qui sont ici compilées par le label Frémeaux avec les notes de pochettes éclairantes d’Alain Gerber et Alain Tercinet. En 1952, Jamal se nomme encore Frédérick Jones et confesse son admiration pour Errol Garner et Nat King Cole, dont la sève mélodieuse et le swing gracile se perpétuent dans son jeu. Dès son premier trio, avec le guitariste Ray Crawford et le bassiste Eddie Calhoun, les prémices de sa « ligne claire » sont audibles : prépondérance des silences, interventions prenant toujours soins d’instiller le suspense en laissant les choses en suspens. Ces partis pris atteignent leur apogée lorsque Jamal assemble son célèbre trio avec le bassiste Israël Crosby et le batteur Vernell Fournier : l’interdépendance des trois instrumentistes, la façon dont chacun complète les idées de l’autre, se déploient à un niveau jamais atteint, notamment lors des fameux enregistrements au Pershing de Chicago, succès massif en leur temps et pourtant décriés par la critique d’alors, qui y entendait un bon jazz de cocktail… Pas vraiment l’avis de Miles Davis, qui s’inspirait depuis le milieu de la décennie des conceptions de Jamal, reprenant même son Ahmad’s Blues, ici présent dans deux versions. D’autres sessions live et studio complètent ces deux CD qui courent jusqu’aux termes de ce trio, association de bienfaiteurs somme toutes assez brève – quatre ans – eu égard à son impact, notamment sur des gens comme Bill Evans ou Keith Jarret, pour n’en citer que deux. Bertrand BOUARD – JAZZ MAGAZINE/JAZZMAN
Liste des crédits sur ce CD :
Ahmad Jamal's Three Strings , L. Robin , A. Schwartz, George & Ira Gershwin , Wright , Forest, Ahmad Jamal's Trio , Ahmad Jamal , Burton, Elliott , Spina, Cole Porter , J. Van Heusen , E. Delange, R. Freed , B. Lane, Baum , Weiss, Bernier , Simon, Traditionnel , Raye , De Paul, R. Noble , Burke, H. Carmichael , Jacques Prévert , J. Kosma , J. Mercer, Irving Ashby , Whitney , Kramer, Kennedy , Bennett, V. Schertzinger , Mercer., V. Duke , H. Brown, Alan Brandt , Bob Haymes, H. Martin , R. Blaine, E. Sampson , Chick Webb, Adams, V. Youmans , Adamson, M. Gould , Ahmad Jamal Quintet , J. Kennedy , Henri Christine , Reynolds