A la suite de la lecture radiophonique, Blaise Cendrars note dans ses cahiers, le 9 octobre 1953 : “Jean Servais est remarquablement bon”. (Archives Miriam Cendrars)
Obsédé par l’histoire de Johann-August Suter, par ce formidable récit d’aventure, ce destin si extraordinaire que celui du général suisse en exil qui se vit ruiné par l’or, Cendrars mûrit cette œuvre depuis des années. Rédigé en 1925 et publié la même année, ce récit ne conte pas uniquement l’incroyable biographie de Suter, le premier milliardaire américain, c’est un fascinant tableau des Etats-Unis à une fabuleuse époque de leur histoire qui est livrée au lecteur, grâce à une prose franche et vive. Précurseur du vers libre, ami des peintres et de la bohème de Montmartre, le poète et bourlingueur Cendrars acquiert enfin une renommée avec L’Or en 1925. Claude Colombini Frémeaux
Coédition : INA - Frémeaux & Associés en accord avec Miriam Cendrars.
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- « Une résonance nouvelle » par Histoires littéraires Le récit d’aventures, inspiré par l’histoire de son compatriote Johann-August Suter, que Cendras écrivit et publia en 1925, et qui le rendit célèbre dans le monde entier. La voix chaude et grave, si particulière, de l’acteur, que Cendras lui-même trouva « remarquablement bon », donne à l’œuvre une résonance nouvelle, même pour ceux qui ont fait de ce récit un de leurs ouvrage de chevet. Ceux qui ont un peu oublié qui était Jean Servais peuvent se remémorer La Fièvre à El Pao de Bunuel : le personnage d’Alejandro Gual, c’était lui. HISTOIRES LITTERAIRES